Engagés dans la fonction publique, la FSU est déterminée à obtenir des mesures véritablement financées pour que chaque agente victime de violences sexistes et sexuelles, quel que soit son lieu d’exercice, soit protégée, orientée et accompagnée mais aussi que les auteurs de ces violences soient éloignés et sanctionnés. Les associations féministes, essentielles à la protection des femmes victimes de violences, voient elles aussi leurs moyens fondre alors qu’elles pallient les carences de l’État. Revendiquer un budget égalitaire, fondé sur les besoins réels est une urgence politique et sociale.
Notre combat syndical et féministe doit s’attaquer aux racines du patriarcat. C’est pourquoi, la FSU poursuit son engagement et ses actions pour gagner un budget ambitieux qui renforcera tous les services publics (protection de l’enfance, éducation, santé…), condition indispensable pour lutter efficacement et durablement contre le fléau des violences sexuelles et sexistes. Car mener ce combat, c’est œuvrer pour une véritable transformation sociale et l’émancipation de toutes et tous. Dans le cadre de la Coalition pour une loi intégrale, avec de nombreuses organisations féministes, elle continue également à porter la nécessité d’une loi-cadre contre les violences sexistes et sexuelles adossée à un budget de 2,6 milliards d’euros.
Pour la FSU, le 25 novembre n’est pas un jour symbolique, mais une journée de lutte et de mobilisation mondiale : celle des femmes unies pour mettre fin à toutes les formes de violences sexistes et sexuelles.
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