En ce début d’année 2016, nous avons évidemment une pensée pour toutes les victimes des attentats de l’année 2015. Nous ne les oublions pas comme nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui sont touchés par des actes barbares identiques dans d’autres pays du monde.
L’esprit du 11 janvier n’a pas disparu. L’attachement aux valeurs, au droit de penser, de dire et d’agir ; la volonté de vivre ensemble dans la diversité qui est celle de notre société sont bien réels. Les mobilisations citoyennes ont rappelé que la force de la France est d’être multiple et diverse.
Le mouvement syndical doit être présent à ce rendez-vous de l’histoire.
Bien sûr, ce sont des questions multiples et ô combien complexes qu’il nous faut aborder : Qu’est-ce qui aujourd’hui fait sens commun dans notre société ? Qu’est-ce qui nous unit ? Vers quels horizons voulons-nous nous diriger ensemble ?
Nous nous étions promis, en janvier 2015, d’ouvrir toutes les boîtes, y compris celles qui dérangent. Y compris celles qui ont opposé les "Je suis Charlie" aux "Je ne suis pas Charlie". Nous avons réussi à faire un travail qui a rassemblé presque tout le mouvement syndical (sauf FO) et à écrire un texte, "Vivre et travailler ensemble", mais nous ne l’avons pas suffisamment exploité. Et puis le temps a passé… alors après le 13 novembre, nous nous sommes à nouveau promis de répondre à nombre de questions. Nous n’avons plus le choix : nous devons le faire.