L’écoute et la compréhension ne sont pas les principales qualités de notre président.

Son allocution télévisée du 31 décembre 2018 en a été une nouvelle fois l’illustration flagrante.

En balayant d’un revers de la manche l’idée même d’un infléchissement de sa politique, Emmanuel Macron fait sans ambiguïté le choix du conflit social.

L’objectif est donc de continuer les réformes, autrement dit de poursuivre tant qu’il le peut encore ( !), la désintégration des conquêtes sociales.

Les réponses apportées dans un premier temps aux contestataires, n’ont pas été à la hauteur des espérances : le malaise social est si profond qu’il faudra mettre bien plus que 10 milliards « sur la table », pour changer en profondeur la vie des gens et redonner de l’espoir à tous.

Pour l’instant il n’a jamais été question dans le discours politique de partage des richesses, c’est pourtant le cœur du problème.

L’insoutenable faiblesse des salaires, le sous investissement chronique dans les services publics : notre bien commun, les diminutions des aides sociales, sont les conséquences de l’accaparement par une minorité, des richesses de notre pays.

Il ne faut donc s’attendre à aucune transformation d’ampleur, tant que nous n’aurons pas dans un premier temps imposé cette question au cœur du débat et que nous n’aurons pas obtenus en suivant, des avancées significatives.

La transformation sociale est à ce prix là !

Il n’est pas interdit de rêver pour cette nouvelle année, que les fortes turbulences éparses, qui agitent le pays depuis deux mois, s’agrègent et convergent vers un idéal commun.

Il y a au fond de chaque français(e) « ce petit quelque chose » indéfinissable, qui ronronne dans notre inconscient et qui nous dit que du rêve à la réalité, le chemin n’est peut être pas si long que ça ?

Bonne année de lutte !