Au lendemain de la grosse manifestation des retraités du 15 mars 2018, Edouard Philippe a annoncé que le gouvernement allait corriger le dispositif de hausse de la CSG pour 100 000 ménages, dont le revenu fiscal de référence se situe « juste au dessus » du seuil retenu pour cette augmentation.

La semaine suivante, après une journée de mobilisation dans la fonction publique (22/03/2018), Gérard Darmanin (Ministre de l’action et des comptes publics) annonce une revalorisation de la rémunération des fonctionnaires « les plus mal payés ».

Deux avancées (à confirmer) certes très insuffisantes mais qui n’auraient pas été proposées, sans nos fortes mobilisations de ces derniers jours.

Deux avancées, qui contredisent le discours d’Emmanuel Macron du 23/03/2018 à Bruxelles, où Il déclarait que l’impact des mouvements sociaux n’existait pas !

Deux avancées, qui discréditent totalement le positionnement des Organisations Syndicales (CFDT et UNSA), qui n’arrêtent pas, via la messagerie professionnelle, de nous inonder de mails sur la défense des services publics mais qui brillent par leur absence dans la rue.

Deux avancées, qui doivent amener à réfléchir, les trop nombreux collègues qui s’excluent de nos mouvements d’action, au prétexte que la grève ne sert à rien !

Face à un gouvernement déterminé, qui s’est donné pour objectifs entre autres, de casser la Fonction Publique et de sabrer dans les acquis sociaux, la négociation ne suffira pas.

Son refus de nous entendre, obligera la profession à porter le combat dans la rue, avec peut -être au bout la victoire à condition d’être bien plus nombreux dans l’action, unis et déterminés.

Il n’y a plus à mégoter : avec les cheminots, à fond dans l’action !