Après les huitres, le foie gras et le champagne, pour ceux qui peuvent encore se le permettre, c’est le retour au quotidien avec ses dures réalités.
Tellement dures d’ailleurs, que même pendant ces périodes de fête, il a été bien difficile de totalement évacuer les maux qui traversent notre société et qui empoisonnent nos vies.
2017 a donc « pointé son nez » et nous allons repartir de l’avant car nous n’avons pas le choix. Les échéances qui nous attendent en cette année élective, sont si importantes, qu’elles doivent éveiller en chacun de nous, cette volonté de ne pas subir davantage.
Certains, peu nombreux, « n’ont pas à forcer » pour s’activer au combat : c’est leur ADN.
Pour beaucoup, cela va moins de soi : c’est ainsi !
Le cheminement personnel de la mise en action, ne se fait pas au même rythme pour tous mais la somme d’injustices auxquelles nous assistons, toujours plus grandes et insupportables, l’indignation qui en découle, accélèrent l’imprégnation des consciences.
La progression de la misère, le creusement des inégalités, l’insécurité sociale, le mal être et le dénigrement au travail creusent inévitablement le sillon de la réaction collective.
Attention cependant, de ne pas céder aux chants de certaines sirènes car les remèdes pourraient être pires que le mal.
L’analyse de l’histoire, les leçons du passé, aident à regarder l’avenir possible avec lucidité et responsabilité.
Pour souhaiter ses vœux à la profession, la FSU a choisi une phrase de St Exupéry : « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible »
Au-delà du bonheur et de la santé que je souhaite à chacun de vous et à vos proches, je fais également le souhait, que cette magnifique citation, pénètre chacun de nous et nous donne la force de mener tous les combats, pour plus de justice, d’égalité et de solidarité.
Bonne année à tous !