La FSU a rassemblé aujourd’hui plus de 150 personnes non titulaires de la Fonction publique.
Ces agents ont témoigné toute la matinée des difficultés qu’ils rencontrent ; au delà de la grande diversité de leurs situations et des contrats, des constantes se dégagent : contrats courts, temps partiels imposés, faible rémunération, difficultés à faire reconnaitre leurs droits, parfois à voir leur travail rémunéré. Dans un contexte de réductions budgétaires, nombre d’entre eux sont licenciés.
Ils ont aussi fait état des actions collectives menées et de succès obtenus.
Pourtant, ces agents sont indispensables pour que les missions de services publics soient assurés et que les usagers puissent bénéficier des services publics.
Des délégations constituées avec ces personnes ont ensuite été reçues par des groupes parlementaires et dans les ministères pour dénoncer la situation de précarité faite à près d’1 million de personnes et demander qu’il soit mis un terme à la précarité dans la Fonction publique.
L’État employeur, les collectivités locales doivent être exemplaires en termes d’emploi stable, reconnu et revalorisé. Si les plans successifs de résorption de la précarité ont permis quelques avancées, ils restent très insuffisants car ils ne répondent pas à toutes les situations.
La FSU revendique le réemploi de ces personnels, le droit à des temps de travail à temps complet, un statut de droit public pour tous ces agents et demande au gouvernement d’engager un plan de titularisation pour en finir avec la précarité dans la Fonction publique.