1 formation des maîtres : Une journée FSU le 16 décembre
2 Action intersyndicale anti précarité dans la Fonction Publique en PDF
3 défense du Service public
Non à la fermeture de l’INRP
visite du directeur de l’Agence Régionale de Santé à l’Hôpital Public de Brive demain 3 décembre
Le Lycée agricole Public de Brive Voutezac Objat en grand danger
4 Infirmières scolaires : Communiqué de presse SNICS-FSU et SNIES UNSA Education
5 La violence scolaire toujours bien présente dans l’enseignement professionnel public
1 formation des mâitres : Une journée FSU le 16 décembre
En pj le document de présentation relatif à la journée Formation des Maîtres organisée par la FSU le 16 décembre prochain.
Pour le SNUipp Urgence : 5 propositions au ministre pour améliorer la formation des maîtres http://www.snuipp.fr/Urgence-5-propositions-au-ministre
2 Action intersyndicale anti précarité dans la Fonction Publique en PDF
ci joint une circulaire commune à la FSU, la CGT Fonction publique et Solidaires.
Il s’agit de mettre en place une journée nationale d’action contre la précarité dans la Fonction publique avec des mobilisations départementales aux environs du 20 janvier prochain.
Cette journée sera annoncée par un rassemblement parisien jeudi 9 décembre.
voir le tract commun
http://actu.fsu.fr/spip.php?article2626
et le communiqué de presse de ce jour
http://actu.fsu.fr/spip.php?article2625
3 défense du Service public
Non à la fermeture de l’INRP
Communiqué FSU – Les Lilas le 2 déc 2010
Disparition de l’INRP : Il est encore temps d’abandonner ce projet néfaste !
Cela fait plus de 10 ans que l’INRP est la cible de la politique gouvernementale. Après de multiples tentatives, contrées par la résistance des personnels et d’organisations syndicales, la dissolution de l’établissement est prévue pour janvier 2011.
Ainsi, de façon autoritaire, sans aucune concertation, contre l’avis des rapports existants qui demandent au contraire un renforcement des missions, il est question de mettre fin à l’existence même de l’INRP et de faire table rase de décennies de recherche en éducation. C’est donc bien cette recherche qui est visée et attaquée.
L’INRP offre, avec les IUFM et des laboratoires d’autres UFR ou organismes, une voie de développement de cette recherche. A l’heure où la formation des enseignants, devrait pouvoir s’appuyer davantage sur la recherche, le gouvernement fait disparaître l’INRP, comme il fragilise les IUFM. La recherche en éducation n’est décidément pas considérée comme un investissement d’avenir en France.
En même temps, le gouvernement exclut le Musée de l’Education de l’intégration projetée des biens et des personnels à l’ENS de Lyon. Avec ce démantèlement, de graves dangers pèsent sur la conservation du patrimoine et des archives (service d’Histoire de l’Education) en matière d’éducation, ainsi que les possibilités de leur exploitation scientifique.
Depuis des années, l’INRP s’est appuyé sur un réseau important d’équipes d’enseignants, permettant l’articulation nécessaire entre la recherche et les professionnels de l’enseignement.
Comme dans les autres domaines, en éducation la recherche est un élément clé. Pourrait-on imaginer le développement du système de santé sans recherche médicale ? C’est la démocratisation du système éducatif, son amélioration et la réussite de tous les jeunes qui sont en jeu.
La formation initiale et continue des enseignants a pu bénéficier des travaux de l’INRP. Cela a permis un pas en avant dans la qualité et la compréhension de l’enseignement des disciplines. Il faut aujourd’hui s’appuyer sur les structures existantes (INRP, IUFM, composantes de l’université), les fédérer et non les détruire !
Des négociations sur l’avenir de l’INRP, doivent s’ouvrir pour permettre notamment la définition concertée d’un projet scientifique pour l’institut et son inscription dans le paysage national et international de la recherche en Education. Il est encore temps d’abandonner ce projet néfaste et d’ouvrir une négociation permettant une évolution des missions de l’INRP pour mieux répondre aux besoins de la population. Cela implique évidemment que des moyens nouveaux soient attribués pour la recherche dans et sur l’éducation.
visite du directeur de l’Agence Régionale de Santé à l’Hôpital Public de Brive demain 3 décembre
L’ARS vient au Centre Hospitalier de Brive vendredi. Il rencontrera le Directoire, les médecins du Conseil de Surveillance et les Organisations Syndicales à 14h30.
La coordination de défense de l’hôpital de Brive n’a bien entendu pas été invitée, mais nous allons demander nous entretenir avec lui.
Il est donc très important que toutes celles et ceux qui sont libres demain après-midi puissent venir nous rejoindre pour signifier à ce représentant direct du Conseil des Ministres que nous ne laisserons pas faire et que nous défendrons jusqu’au bout le service public de santé…
donc rendez-vous à vendredi 3 décembre à 14 heures à la salle de gymnastique du CH.
Le Lycée agricole Public de Brive Voutezac Objat en grand danger
Nous avons appris hier soir que L’EPLEFPA de Brive Objat a été placé sous tutelle du préfet de la
région Limousin, mardi au cours du CA. Cette décision a été prise par le DRAAF, mais la situation financière s’était dégradée à un point tel que différer la mise sous tutelle de deux ou trois mois n’aurait fait qu’empirer les choses.
Donc, les représentants des personnels après une suspension de séance, ont décidé de refuser le budget prévisionnel 2011, qui en fait n’avait plus aucune réalité. Les personnels s’attendent à tout, malgré les
bonnes paroles des représentants du Conseil Régional et de l’État. Des décisions lourdes de conséquences seront prises dans les prochains jours, et le syndicat SNETAP / FSU mobilise les collègues et les personnels
pour palier à toute éventualité.
Suites aux réductions budgétaires et aux réductions de personnels c’est bien l’ensemble des établissements publics d’enseignement de l’Education Nationale ou du ministère de l’agriculture qui sont ainsi fragilisés. Beaucoup d’entre eux sont donc menacés…
Le Service Public : on l’aime, on le défend
4 Infirmières scolaires : Communiqué de presse SNICS-FSU et SNIES UNSA Education
Paris, le mardi 30 novembre 2010
Revalorisation des infirmier(e)s de l’Education nationale :
Piqûre de rappel pour Luc Chatel le 9 décembre à Paris !
Notre profession au sein du système éducatif est porteuse d’une revendication légitime qui demeure aujourd’hui sans réponse malgré les engagements pris tant par le Ministre de l’Education nationale que par le Président de la République d’une application sans retard, par rapport à la Fonction Publique Hospitalière du passage en catégorie A des infirmières de l’Education nationale.
En choisissant de consacrer leur carrière aux jeunes, les infirmier(e)s de l’EN sont durement sanctionné(e)s par un déroulement de carrière beaucoup plus lent alors que leur niveau de qualification est identique.
Une telle politique ne peut qu’aggraver la pénurie de ces personnels à l’Education nationale. En effet, plus de 1500 équivalents temps plein ne sont pas pourvus. De telles discriminations entre les Fonctions publiques vont empêcher l’Education Nationale d’accueillir des infirmier(e)s de la Fonction Publique Hospitalière alors que la loi de mobilité est censée faciliter ce type de parcours.
Bien que légitimes et tout à fait insuffisantes puisqu’elles ne correspondent pas à une grille indiciaire de A type, les mesures obtenues par nos collègues dans la Fonction Publique Hospitalière n’en sont pas moins réelles et dévalorisent de fait notre profession qui se trouve une fois de plus disqualifiée.
Aussi, nos collègues révolté(e)s par cette discrimination récurrente ont décidé de retourner dans la rue à l’appel unitaire du SNICS-FSU et du SNIES-UNSA Education le jeudi 9 décembre 2010, afin que les décrets statutaires les concernant pour le passage en catégorie A, sortent dans les plus brefs délais.
A cette occasion, le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA Education rappelleront, d’autre part, que la réflexion qui s’engage au même moment sur les missions des infirmières doit confirmer leur ancrage au sein des établissements scolaires, pour répondre à une demande croissante des élèves et des équipes éducatives. Ils rappelleront notamment que les infirmier(e)s de l’Education nationale ne sont pas recruté(e)s pour faire des visites médicales systématiques prévues par la loi. L’accueil, l’écoute, les soins, le suivi sont des missions irremplaçables pour favoriser l’épanouissement personnel et la réussite scolaire.
5 La violence scolaire toujours bien présente dans l’enseignement professionnel public
Dans la note de la DEPP sur les actes de violence recensés1, il apparaît que la violence s’exprime plus fortement dans les lycées professionnels (LP). Cette violence est en augmentation au regard des années 2008-2009 et 2007-2008. Les LP (17,2 incidents sont déclarés pour 1000 élèves) se situent nettement devant les collèges (12,2‰) et les LPO/LEGT (4,3‰). Par ailleurs, le SNUEP-FSU note que 5% des établissements concentrent 25 à 31 % des incidents graves. Cette violence en milieu scolaire concerne majoritairement des atteintes aux personnes (76 % des incidents).
Si cette enquête vient conforter les échos qui remontent quotidiennement du terrain, le SNUEP-FSU tient à nuancer toutefois les chiffres qui sont émis : l’ensemble des actes de violence ne sont pas tous signalés. La question de l’image de l’établissement, la personnalité du chef d’établissement sont autant d’éléments qui peuvent conduire à ne pas recenser des faits de violence.
Le SNUEP-FSU dénonce une situation où les personnels doivent affronter la violence au quotidien : les actes d’incivilité ne sont pas mesurés ici mais sont tout aussi importants puisqu’ils pèsent quotidiennement sur le fonctionnement des établissements et les pratiques des enseignant-es.
Face à la montée de la violence dans les LP, le SNUEP-FSU rappelle les milliers de suppressions de postes de personnels d’enseignement, d’éducation, de santé, d’orientation, formés et investis d’une conception éducative et préventive au service de tous les élèves.
Le SNUEP-FSU condamne les mesures répressives, coûteuses et sans effet comme le doublement des équipes mobiles de sécurité, la présence de policier dans les établissements, la généralisation des dispositifs de sécurité (caméras, portiques…), la création des établissements de réinsertion scolaire, les sanctions financières pour des familles déjà en grande difficulté sociale.
Le SNUEP-FSU réaffirme la nécessité de politiques de prévention – bien moins coûteuses -, l’exigence d’une formation initiale et continue des enseignants ambitieuse, l’enseignement en petits groupes, l’absolue nécessité d’équipes pédagogiques et éducatives stables seules à même de connaître les élèves, leur famille, le quartier pour mieux lutter contre l’exclusion sociale, facteur nettement identifié de violence scolaire.
Au regard d’une part, de la pression de certaines équipes de direction et du manque de soutien des autorités académiques, d’autre part de la détérioration des conditions de travail dans les établissements, le SNUEP-FSU exige non seulement une politique de prévention forte mais aussi des sanctions lorsqu’il y a atteinte aux personnes. C’est en travaillant sur le « vivre ensemble » dans un travail de prévention que l’on arrive souvent à éviter les phénomènes de violence.
Le SNUEP-FSU encourage la solidarité entre toutes les catégories de personnels et entre tous les collègues. Le SNUEP-FSU donnera aux personnels éducatifs qui le sollicite toutes les informations nécessaires pour se défendre face aux agressions d’où qu’elles proviennent (élèves, chefs d’établissement, voire collègues).
Le Secrétariat National du SNUEP /FSU