sommaire :
1 1er mai : fête des travailleurs et non fête du travail…
2 conférence débat organisée par la MGEN à Danton le mardi 3 mai 2011
3 Réunion intersyndicale nationale de la Fonction publique sur les salaires
4 Déclaration des organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, CFTC, UNSA, Solidaires à la réunion de la Commission permanente de modernisation de la Fonction publique du 28 avril 2011
5 Accès à la contraception et prévention des IVG pour les adolescentes : des avancées réelles : communiqué du SNICS / FSU
6 Santé : débat départemental sur l’offre de soins organisé par la CGT
1 1er mai : fête des travailleurs et non fête du travail…
Entre la mobilisation pour les retraites et la campagne qui commence pour l’élection présidentielle, les syndicats ne s’attendaient pas à une forte mobilisation. Les cortèges clairsemés en province comme à Paris leur donnent raison.
Les cortèges ont nettement minci, selon la CGT, “plus de 120.000 manifestants” ont défilé dans les cortèges en France. Le ministère de l’Intérieur en compte 77.000, contre 195.000 en 2010.
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, estime elle que “les mobilisations difficiles sont le signe de temps difficiles, mais pas celui du renoncement ou de l’acquiescement à la politique du gouvernement”.
La Corrèze, non plus, n’a pas échappé à ce phénomène, 50 personnes à Tulle, 200 à Brive… après les formidables rassemblements de l’automne, après l’énorme mobilisation du 8 avril où les corréziennes et corréziens ont "impressionné" les autorités parisiennes avec la plus grosse manifestation en France lors de la tenue du CDEN, l’on serait en droit de se poser la question : "mais où étaient les citoyens dimanche ?"
Pour certains, la réponse se trouverait dans l’attente des élections présidentielles de l’an prochain… Si tel est le cas nous pensons que ce serait une terrible erreur de le croire… Sans être un fin politologue, il suffit de prendre tous les sondages (qu’ils donnent Sarkozy sortant au premier tour ou sorti dès le premier tour) et d’additionner les voix pour se rendre compte que la France est toujours largement "ancrée" à droite pour ne pas dire à l’extrême droite…
L’ensemble des voix de droite et d’extrême droite représentent 52 % sans les 8 % donnés au MODEM qui les porteraient à 60 %… ce qui laisserait dire que l’ensemble des voix de "gauche" ne représenterait que 40 %…
Ces chiffres nous indiquent donc que même dans l’optique d’une victoire d’un candidat de la "gauche" à l’élection présidentielle, cela nous présagerait une victoire de la droite aux législatives qui suivraient…
Non, nous ne devons pas nous résigner, oui nous devons continuer à lutter sur tous les fronts, même si nous ne gagnons pas souvent… ou si les victoires restent trop souvent confidentielles et peu visibles du grand public… Celui des salaires en premier lieu qui semble être la priorité des français,
celui de l’emploi et de l’arrêt des suppressions de postes tant dans le public que dans le privé (où nos camarades des autres OS nous disent qu’ils n’ont jamais autant fait de négociations préalables aux licenciements qu’en ce moment),
celui de la protection sociale (retraites, santé, déremboursement de médicaments),
celui des services publics, alors que la RGPP est décriée de toute part (même à droite) tant ses funestes effets font des ravages dans tous les pans de l’État…
Dans les prochaines semaines et mois, vos organisations syndicales vont encore faire appel à votre solidarité et à votre combativité, alors aucune d’hésitation…
JLP
2 conférence débat organisée par la MGEN à Danton le mardi 3 mai 2011
La MGEN organise une CONFERENCE-DEBAT
Avec le professeur P. Jeammet, psychiatre, professeur des universités
» Les limites au »no limit » des adolescents »
mardi 3 mai à 20 h amphithéâtre de Danton
3 Réunion intersyndicale nationale de la Fonction publique sur les salaires
La réunion des fédérations de fonctionnaires (FSU-CFTC-CGC-CGT-FO-UNSA-CFDT-Solidaires), qui a eu lieu le jeudi 28 avril, avait pour thème : la décision, pour la deuxième année consécutive, du gel des salaires des fonctionnaires par le gouvernement. Si toutes les organisations jugent nécessaire une réaction et mesurent le mécontentement des personnels, beaucoup s’interrogent sur le passage d’une situation de ras le bol à celle d’un engagement dans une action de grève sur les salaires. Une nouvelle réunion aura lieu jeudi 5 mai pour voir s’il est possible de nous mettre d’accord sur une journée nationale d’action le 31 mai…
La FSU s’est, d’ores et déjà, inscrite dans la nécessité d’une action unitaire fin mai pour exiger l’ouverture de négociations sur les salaires.
4 Déclaration des organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, CFTC, UNSA, Solidaires à la réunion de la Commission permanente de modernisation de la Fonction publique du 28 avril 2011
Alors que depuis plus d’un an, la Commission permanente de modernisation de la Fonction publique n’avait pas été réunie, le ministre des Comptes publics, de la Fonction publique et de la réforme de l’État et le secrétaire d’État chargé de la Fonction publique la convoquent le jeudi 28 avril avec principalement, à l’ordre
du jour, un "point d’étape de la RGPP".
Les organisations syndicales dénoncent la poursuite d’une démarche technocratique et à marche forcée de la RGPP, une nouvelle fois exposée dans le 5è rapport d’étape présenté par le ministre, dans le cadre d’une politique appauvrissant la capacité des services de l’État à assurer leurs missions et à répondre aux aspirations des citoyens.
Elles dénoncent des propos qui tentent de faire croire à une modernisation qui conjuguerait "qualité de service et réduction des coûts".
Dans les faits, la RGPP a conduit à faire disparaître nombre de services de proximité. Des missions ont été supprimées ou privatisées. Quant aux "nouveaux services" mis en avant, ils sont peu lisibles par les usagers, y compris par les élus, et leurs conditions de mise en œuvre entraînent quasi systématiquement leur fragilisation au détriment de l’efficacité.
La gestion des moyens de l’État devient purement comptable. Les personnels subissent l’hémorragie résultant du non-remplacement d’un départ en retraite sur 2, une politique salariale qui se traduit par une dégradation
continue du pouvoir d’achat et la non reconnaissance des qualifications. Leurs compétences sont maltraitées au profit de politiques à court terme en fonction des priorités du moment. Il en résulte une dégradation des conditions de travail et un profond mal vivre face à la destruction des services, des valeurs qui les fondent.
Face à cette situation, les organisations syndicales exigent l’abandon urgent de la RGPP. Une autre orientation est nécessaire en matière de politiques publiques. Celle-ci doit non seulement porter un coup d’arrêt aux restructurations et privatisations en cours, revenir sur les réformes injustes instaurées depuis 2007, mais également permettre un véritable développement des services publics, en en créant si nécessaire, dans le respect du statut de la Fonction publique, améliorant ainsi les conditions de vie et de travail des personnels et permettant de répondre aux besoins de toute la population.
le 28 avril 2011
5 Accès à la contraception et prévention des IVG pour les adolescentes : des avancées réelles : communiqué du SNICS / FSU
En associant l’Etat à la région d’Ile de France pour promouvoir la mise en place du Pass contraception, le Ministre de l’Education nationale Luc Chatel a pris la mesure des difficultés rencontrées par les adolescentes en ce qui concerne l’accès à la contraception et la prévention des IVG. Il a, en particulier, reconnu le rôle d’accueil, d’écoute, d’accompagnement et d’éducation des infirmières dans les établissements scolaires sur cette question essentielle.
Le SNICS-FSU syndicat majoritaire à 64% dans la profession se félicite, en outre, de la décision du Ministre de sortir le décret permettant le renouvellement des contraceptifs oraux pour 6 mois par les infirmières de l’Education nationale. Cette décision, que le SNICS attendait depuis plus d’un an, devrait permettre dès maintenant d’améliorer les réponses aux besoins et demandes chez les élèves et dans un deuxième temps, faire baisser le taux des IVG.
Ces mesures, qui font la preuve d’une détermination réelle à faire baisser le taux d’IVG chez les élèves, doivent s’accompagner d’une réflexion sur le temps de présence des infirmières, encore très insuffisant en l’état actuel. En effet, il y a 7500 infirmières pour plus de 8000 collèges et lycées et 55000 écoles.
Le SNICS prend acte que le Ministre reconnait à cette occasion les qualifications et les compétences des infirmières de l’Education. Aussi le SNICS lui demande d’aller au bout de sa démarche, en accordant la catégorie A tant attendue par les infirmières de l’Education nationale, à l’instar de nos collègues de la FPH.
6 Santé : débat départemental sur l’offre de soins organisé par la CGT :
Nos camarades de la CGT 19 organisent un débat départemental sur l’offre de soins dans le département (santé, action sociale, perte d’autonomie), jeudi 12 mai 2011 à 20 h 30 à la salle de l’Auzelou à Tulle.
La FSU corrèze engagée, aux côtés de la CGT santé, dans la défense des services publics de santé vous recommande ce débat.