LA FSU 19 VOUS SOUHAITE SES MEILLEURS VŒUX DE LUTTE POUR 2011.

Sommaire :

1 Edito

2 Passage en force sur les retraites confirmé !

3 Précarité dans la Fonction Publique, une action FSU, CGT, Solidaires le 20 janvier 2011

4 Interview audio de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU sur RFI

5 L’ex directeur de l’hôpital de Brive s’acharne, bien que débouté par le tribunal le 23 décembre il a décidé de faire appel !!!

1 Edito

Alors que pour une majorité de la population l’année 2011 s »annonce encore comme une année de « difficultés », le Président de la République n’a rien dit lors de ses vœux à la nation sur les préoccupations premières de ses concitoyens : le pouvoir d’achat et l’emploi. Et il a annoncé la poursuite de ses « réformes ».

Pourtant, la trêve de Noël a été marquée par des évènements mettant en évidence le caractère catastrophique de cette politique avec la confirmation des 16000 suppressions de postes à l »Éducation nationale pour la rentrée prochaine, l »augmentation du chômage qui concernera 1 jeune sur 4 de moins de 25 ans, les conséquences des réductions de personnels et des budgets dans les différents services publics et établissements publics (transports, équipement, météo … ).

Notre société a plus que jamais besoin de solidarité, de justice sociale, d’égalité, notamment par un autre partage des richesses et la conquête de droits nouveaux dans le cadre d »un développement durable et soutenable. Les services publics et la Fonction publique doivent avoir les moyens humains et financiers d »y contribuer afin que 2011 soit enfin une année « utile » pour l »amélioration de la vie de tous.

C’est pour défendre ces valeurs et imposer l »idée que l »amélioration de ces services est un véritable enjeu de société que la FSU poursuit sa campagne de mobilisation en invitant tous les personnels et les usagers à venir exprimer massivement leur attachement et leurs exigences pour le service public !

http://www.fsu.fr/spip.php?article2670

http://www.fiers-du-service-public.fr/

2 Passage en force sur les retraites confirmé !

Le gouvernement a publié au Journal officiel du 31 décembre les décrets d’application de la loi de réforme des retraites.

A la mesure "emblématique" du report de l’âge légal de départ à la retraite et à celle du relèvement du taux plein, le gouvernement a choisi d’ajouter l’allongement de la durée d’assurance. Pour les générations nées en 1953 et 1954, ce sont 165 trimestres qui seront exigés pour une pension au taux plein, soit 41 annuités un quart.

Cet allongement aggrave encore un peu plus les dispositions de la loi, en augmentant l’effet de la décote pour les salariés qui demanderaient à liquider leur pension sans réunir les conditions (durée d’activité ou âge) du taux plein. L’importance du chômage des seniors, les politiques des entreprises, l’augmentation de la pression exercée dans le travail sur les salariés de tous les secteurs contraindront en effet la plupart des salariés à « choisir » un départ avec une pension amputée. Les femmes, et tous ceux qui ont eu des carrières courtes ou précaires sont les plus concernés par cette réforme injuste et brutale. Les plus faibles pensions seront encore réduites par la réforme du minimum de pension de la Fonction publique et la confirmation d’une mise sous condition de ressources de l’ensemble des minima de retraite.

L’allongement réduit encore le nombre des bénéficiaires potentiel du dispositif carrières longues. A l’extrême, si le droit à la liquidation de sa retraite est théoriquement reconnu à 56 ans, il faudrait à un salarié né en 1954 totaliser 43,25 années cotisées pour y prétendre, soit avoir cotisé dès l’âge de 13 ans ¾ ! Alors que le gouvernement fait état du maintien du droit à partir à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 17 ans, la condition de cotisation écarte de fait de ce dispositif les femmes ayant eu des périodes validées au titre des congés de maternité et tous ceux qui ont connu maladie ou chômage.

Les agents de la Fonction publique sont particulièrement concernés par cette réforme brutale et injuste, jusque dans les revenus de leur travail puisqu’est confirmée l’augmentation du taux de retenue pour pension, dans le contexte du gel de leur traitement, retenue pour les trois prochaines années dans la loi de finances triennale. La suppression brutale de la cessation progressive d’activité (temps partiel facilité en fin de carrière) est en contradiction flagrante avec l’allongement imposé de l’activité professionnelle.

La FSU a combattu cette réforme injuste, brutale et inefficace pour assurer le financement des retraites solidaires. Elle en demande l’abrogation. Pour poursuivre son action, elle s’appuiera sur l’exceptionnel mouvement social qui s’est développé à l’automne, grâce en particulier au débat mené sur le financement des régimes de retraite.

Une autre réforme est possible, assurant une retraite à taux plein dés 60 ans ! C’est forte de cette conviction que la FSU continuera d’agir pour l’avenir de la retraite par répartition et la défense du code des pensions.

3 Précarité dans la Fonction Publique, une action FSU, CGT, Solidaires le 20 janvier 2011

Dans l’interview du 30 décembre qu’il accorde au journal Les Echos, Georges TRON, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, fait état de propositions pour lutter contre la précarité dans la Fonction publique.

S’il minimise l’importance de celle-ci et récuse tout « plan de titularisation », pourtant revendiqué par la majorité des organisations syndicales et annoncé par le Président de la République : « La situation des contractuels dans la fonction publique est tout à fait anormale. Je suis tout à fait prêt à envisager la titularisation des contractuels » *, il est cependant contraint d’avancer des pistes pour réduire la précarité, lutter contre les abus des employeurs publics, faciliter les titularisations par la reconnaissance de l’expérience et renforcer les droits des agents non titulaires.

Pour la FSU, la précarité des personnels n’est jamais « justifiée ». Les garanties de la Fonction publique doivent s’appliquer à l’ensemble des agents de la même façon que les obligations statutaires s’imposent actuellement à tous. C’est aussi pour défendre des services publics de qualité répondant aux besoins des usagers, qu’elle interviendra dans les négociations annoncées en faveur d’une politique systématique de recrutement de fonctionnaires permettant la limitation des recours au contrat (ou bien la fin des recours abusifs). La FSU est favorable à un plan de titularisation aux modalités adaptées à la diversité des situations et pour la reconnaissance des droits des agents.

La FSU récuse l’exclusion des contrats aidés du champ de la discussion. Elle revendique les moyens d’une véritable politique d’insertion de ces agents publics qui sont actuellement maintenus dans la précarité du fait de l’extrême faiblesse de leurs rémunérations, de la durée réduite des contrats et de l’absence de formation.

Elle appelle l’ensemble des personnels à peser sur l’issue des négociations, en particulier par la mobilisation de tous à l’occasion de la journée intersyndicale de rassemblements prévue le 20 janvier 2011.

Voir sur le site de la FSU, la note sur la précarité dans la Fonction publique, décembre 2010 http://www.fsu.fr/spip.php?article2640

* émission « la parole aux français » de janvier 2010

4 Interview audio de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU sur RFI

http://www.rfi.fr/emission/20101230-bernadette-groison-secretaire-generale-federation-syndicale-unitaire-premiere-orga

Dans cette interview, Bernadette évoque les raisons de l’action du collectif des 25 le 22 janvier prochain…

Les organisations corréziennes se réunissent jeudi soir, à la FSU 19, pour préparer cette journée…

5 L’ex directeur de l’hôpital de Brive s’acharne, bien que débouté par le tribunal le 23 décembre il a décidé de faire appel !!!

Les défenseurs de l’hôpital public qui s’étaient rassemblés dans la salle d’audience du tribunal de Brive le 23 décembre, à 8 h 30 par un froid glacial, s’étaient réchauffés à l’écoute du verdict, déboutant l’ex directeur de ses attaques contre le syndicat CGT de l’hôpital et le condamnant aux dépens…

Ayant 10 jours pour faire appel, nous pensions que sagement il en resterait là… Que nenni, emporté par nous ne savons quelle folie, ce dernier a décidé de faire appel et c’est maintenant le tribunal de Limoges qui sera chargé de statuer… Verdict, que nous espérons identique dans quelques semaines…