Sommaire :
1 édito
2 Budget 2011 : Austérité et injustice sociale ! Communiqué de presse de la FSU
3 Absence de formation des néos stagiaires : vives inquiétudes de la directrice de l’IUFM du Limousin ; article de presse de l’Echo de la Corrèze en PDF
1 édito
Manifestations retraites :
Comme nous vous l’annoncions dès mardi, l’intersyndicale interpro 19 a décidé d’organiser 2 manifestations samedi 2 octobre en Corrèze. Cette journée rentre dans le cadre des décisions de l’interpro nationale, toujours unie malgré les nombreuses tentatives du pouvoir pour casser cette unité.
Effectivement, les maigres miettes accordées par le gouvernement, annoncées à grand renfort médiatique, n’ont absolument pas convaincu, ni les organisations syndicales, ni l’ensemble de la population qui à 70 % refuse cette contre réforme.
Ce projet de loi, voté par la majorité présidentielle aux ordres après une parodie de démocratie, sera présenté au Sénat dès mercredi 5. Les sénateurs de gauche, bien qu’encore minoritaire dans cette assemblée, vont tenter de retarder le plus possible le vote, ce qui nous laissera une quinzaine de jours pour intensifier l’action…
L’intersyndicale a entendu les organisations qui ont demandé une action en week-end permettant aux salarié(e)s ne pouvant faire grève pour moultes raisons, financières notamment, de venir s’exprimer dans la rue… Pour notre part, bien que convaincus que toute lutte demande des sacrifices, nous nous sommes rangés à cette demande, mais il FAUT que l’essai soit transformé… Autrement dit nous n’avons pas le droit à l’échec… Cela veut dire que chacun (e) DOIT faire un ou des efforts ; cela veut dire que nous devons par tous les moyens convaincre et entraîner dans la rue les membres de notre famille, nos voisins, nos ami(e)s… Toutes les places libres dans les véhicules doivent être comblées… Les courses du samedi matin peuvent attendre, les manifs passent ou se terminent près des marchés, la grasse matinée peut également attendre le lendemain… Les enjeux pour nous, pour nos enfants ou petits enfants sont trop importants pour que nous ne fassions pas cet effort… Nous ne cessons de le répéter, mais si chaque manifestant des manifs précédentes emmene 2 à 3 personnes nous avoisinerons les 10 millions et c’est LA CONDITION SINE QUA NON d’une possible victoire… Car la victoire est toujours possible…Il faut en être persuadé et persuader les septiques…
Les parlementaires sont les élu(e)s du peuple et à un moment, même si le pouvoir ne cesse de déclamer la célèbre maxime : "Ce n’est pas la rue qui gouverne", il est obligé d’entendre et d’écouter la colère de la rue… C’est LEUR DEVOIR d’élu(e)s du peuple, c’est NOTRE DEVOIR de CITOYENS… Nous ne cesserons de marteler que les citoyens de ce pays doivent se réapproprier leurs droits de citoyens en refaisant de la POLITIQUE ; pas la politique à "10 balles" du café du commerce ou de TF1, mais la vraie, celle qui fait que toute femme ou tout homme a le droit de réfléchir, d’analyser, de donner son avis, de voter, de sanctionner… Celle pour laquelle nos ainé(e)s se sont battu(e)s et pour laquelle certain(e)s ont, même, fait le don de leur vie…
Nous entendons qu’un groupe de sénateurs femmes va faire des propositions pour "améliorer" les dispositions néfastes du projet à leurs condisciples… Nouvelles tentatives de manipulations… les femmes seront, avec les jeunes, les principales victimes de l’injustice de cette loi et nombre d’entre-elles va en pâtir… Ce que ne nous disent pas les tenants du libéralisme et du serrage de ceinture c’est que DÉJÀ, les femmes ont une retraite inférieure en moyenne de 40 % à celle des hommes et subissent très fortement les effets de la décote qui seront augmentés par le report de 65 à 67 ans de l’âge de son annulation… Que leur restera-t-il après ? Comment vivront -elles ? Combien vont venir grossir les rangs de celles et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, fixé en France à 950 € ?
C’est pourquoi l’intersyndicale corrézienne a décidé d’envoyer un message fort aux femmes elles-mêmes, ainsi qu’aux pouvoirs publics, en choisissant symboliquement de les faire défiler en tête… Elle invite donc TOUTES les femmes à se rassembler (TOUS syndicats confondus) en tête des 2 cortèges qui seront également ouverts par des délégations syndicales 100 % féminines…
Brive : 10 heures départ et retour parking des 3 Provinces (derrière Leclerc)
Tulle : 10 heures départ et retour Rond-Point de Souilhac (devant la Manu)
point Météo : dernière minute …
Alors que météo France nous annonçait de la pluie pour samedi, les prévisions ont subitement changé et c’est maintenant un grand soleil et de la chaleur qui sont annoncés… impeccable pour une belle balade dans les rues !!!
Pour le secrétariat de la FSU 19
J-Louis Puydebois
2 Budget 2011 : Austérité et injustice sociale ! Communiqué de presse de la FSU
C’est dans un climat social tendu que le gouvernement vient de présenter en Conseil des ministres le projet de loi de finances 2011, un projet marqué par la rigueur et l’injustice.
Après des mois de préparation dans le secret, c’est la baisse en volume des dépenses de l’État qui sera au programme annonçant des coupes violentes dans les dépenses sociales.
Sans s’attaquer à la question du partage des richesses, sans s’attaquer aux niches fiscales les plus coûteuses, à commencer par le bouclier fiscal, ce qui permettrait une véritable augmentation des recettes, le gouvernement poursuit sa logique de suppressions massives d’emplois et prévoit une baisse importante des dépenses de fonctionnement et de celles d’intervention de l’Etat. Il se garde bien dans le même temps de dire quelles sont les missions qui feront les frais de ces choix.
Un projet injuste socialement quand on sait que les dispositifs d’intervention regroupent toutes les grandes dépenses sociales financées par l’État, qu’il s’agisse de l’aide personnalisée au logement (APL), du Revenu de solidarité active (RSA) ou encore de l’aide aux adultes handicapés (AAH) et que les Services Publics continuent de jouer un rôle d’amortisseurs sociaux de la crise économique qui continue à sévir.
La politique de destruction d’emplois dans les services publics s’amplifie dans la quasi-totalité des ministères, en application du dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite avec pour conséquence une dégradation des services rendus aux usagers, une désorganisation dans le pilotage et le suivi des missions effectuées par les différentes directions territoriales de l’État, une difficulté accrue à combattre les inégalités et pour les personnels la dégradation des conditions de travail et de formation et l’accroissement de la précarité.
Les 31.411 équivalents temps plein supprimés l’an prochain viendront s’ajouter aux quelques 100.000 déjà supprimés depuis 2007. Leurs conséquences en seront d’autant plus violentes.
Dans l’éducation, le ministre annonce notamment près de 9 000 suppressions dans le premier degré qui s’apprête pourtant à accueillir une nouvelle hausse du nombre d’élèves (19 400), et 5 000 suppressions dans le second degré quand les prévisions ministérielles prévoient 62 000 élèves en plus dans le second degré. Et c’est aussi la suppression de 600 emplois de personnels administratifs qui est prévue ! Le Ministre invite les recteurs à utiliser des « leviers d’action » ! Il s’agit en fait de l’augmentation du nombre d’élèves par classe, la diminution de la scolarisation des enfants de deux ans, des économies liées à la réforme du lycée rendant inévitable les dégradations dans les conditions d’accueil des élèves.
La baisse des crédits concernera plus de la moitié des missions de l’État, notamment Écologie, relations avec les collectivités, Outre-Mer, Ville et Logement , Agriculture ou Solidarité et Insertion.
« Moins d’État, moins de services publics, moins de Fonction Publique » : c’est le socle de la politique gouvernementale qui s’illustre dans ce scandaleux projet de loi de finances.
La FSU conteste cette orientation et elle continuera à porter d’autres alternatives pour défendre les services publics pour plus d’égalité et de justice sociale.
En manifestant par millions ces dernières semaines, pour l’emploi, les salaires et contre la réforme des retraites, les salariés ont montré qu’ils rejetaient cette politique gouvernementale et qu’ils aspiraient à un autre partage des richesses produites. Ce projet de budget tourne le dos à ces revendications. La FSU appelle à les exprimer une nouvelle fois à l’occasion des mobilisations du 2 et du 12 octobre.
3 Absence de formation des néos stagiaires : vives inquiétudes de la directrice de l’IUFM du Limousin ; article de presse de l’Echo de la Corrèze en PDF