Sommaire :
1 retraites : appel unitaire départemental pour le 15 septembre
2 Tract retraite FSU nationale à reproduire et à diffuser en PDF
3 lettre ouverte des syndicats à Sarkozy, au gouvernement et parlementaires
4 Rapport de 3 inspecteurs généraux de l’Education Nationale bien dissimulé par Chatel, mais… pas assez…
5 Revue de presse du jour
1 retraites : appel unitaire départemental pour le 15 septembre
MERCREDI 15 SEPTEMBRE
APPEL DE L’INTERSYNDICALE CORREZIENNE
CFDT, CFTC, CGT, CFE/CGC, FSU, SOLIDAIRES, UNSA
RASSEMBLEMENT DE LUTTE
CONTRE LE PROJET DE LOI SUR LA RETRAITE
18h00
BRIVE : Devant la SOUS-PRÉFECTURE
TULLE : Devant la PRÉFECTURE
USSEL : Devant la SOUS-PREFECTURE
NB : L’interpro 19 se réunira demain soir (mardi 14) pour définir le ou les lieux de la ou les manifestation (s) du 23… un tract commun est en phase de validation pour appeler en masse à la grève et à la (ou aux) manifestation (s).
2 Tract retraite FSU nationale à reproduire et à diffuser en PDF
Nous vous demandons de diffuser largement par tous moyens ce tract expliquant plus simplement pourquoi nous devons exiger le retrait de cette contre réforme et donc pourquoi nous devons être encore plus nombreux que le 7 en grève et dans la rue…
3 lettre ouverte des syndicats à Sarkozy, au gouvernement et parlementaires
Les Secrétaires généraux des 7 confédérations : CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU et Solidaires ont adressé une Lettre ouverte au Président de la République, Premier Ministre, aux membres du gouvernement, aux députés et sénateurs. Voici son contenu.
"Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et messieurs les membres du gouvernement,
Mesdames et messieurs les députés,
Mesdames et messieurs les sénateurs,
Les salariés se sont mobilisés dans des proportions exceptionnelles le 7 septembre 2010 à l’appel des organisations syndicales. Le caractère injuste et inefficace de la réforme des retraites à l’examen en ce moment au parlement malgré nos protestations est à l’origine du conflit en cours. Cette réforme va aggraver les inégalités sans répondre aux enjeux de long terme. La méthode utilisée qui a consisté pour l’essentiel à recevoir les syndicats sans jamais réellement les entendre a contribué à accroître les tensions.
Les annonces du 8 septembre 2010 qui se veulent une réponse aux mobilisations ne modifient pas la logique globale de la réforme proposée. Les injustices demeurent. Le calendrier précipité ne permet pas d’être entendus.
Le recul de l’âge d’ouverture du droit à la retraite de 60 ans à 62 ans, combiné à l’augmentation simultanée de la durée de cotisation, va fortement pénaliser les salariés, et plus particulièrement tous ceux qui ont commencé à travailler jeunes, qui seront amenés à contribuer plus que les autres au financement du système sans acquérir le moindre droit supplémentaire.
Le recul de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans va durement aggraver la situation des salariés qui ont eu des parcours professionnels morcelés, en particulier les femmes dont près de 30% font valoir aujourd’hui leurs droits à la retraite à 65 ans pour éviter une pénalité sur leur pension et ceux qui sont conduits à entrer tardivement sur le marché du travail.
Ce report des âges légaux va entraîner un prolongement du chômage pour les nombreux salariés qui ne sont plus en activité lorsqu’ils partent à la retraite ce qui les pénalisera financièrement tout en reportant les charges financières sur d’autres comptes sociaux. La pénibilité du travail n’est pas reconnue dans ses conséquences sur l’espérance de vie des salariés qui y ont été exposés.
Les fonctionnaires se voient imposer une hausse drastique du taux de leur cotisation, en période de gel des salaires, conduisant à une baisse importante et injuste de leur pouvoir d’achat.
Au total, le projet de loi de réforme des retraites fait reposer l’essentiel de l’effort sur les salariés, ne répond ni aux questions d’emploi, en particulier des jeunes et des seniors, ni à la résorption des inégalités ni au besoin de financement. Les salariés devraient accepter de payer la facture de la crise financière et économique dont ils ne sont pas responsables. Cette réforme est donc inacceptable.
Pour toutes ces raisons, au nom des salariés nous vous demandons solennellement d’entendre le point de vue des organisations syndicales dans la perspective de définir un ensemble de mesures justes et efficaces pour assurer la pérennité du système de retraites par répartition.
Dans ce contexte le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité."
Le 9 septembre 2010,
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT
François Chérèque, secrétaire général de la CGT
Jacques Voisin, président de la CFTC
Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC
Alain Olive, secrétaire général de l’UNSA
Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU
Annick Coupé, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires
4 Rapport de 3 inspecteurs généraux de l’Éducation Nationale bien dissimulé par Chatel, mais… pas assez…
Ce n’est plus nous qui le disons, mais le ministère lui-même !!!
Dans un rapport sur la préparation de la rentrée scolaire 2010, trois inspecteurs généraux dressent un panorama inquiétant de la situation dans l’éducation nationale. Ils ne cachent pas leur scepticisme quant à la politique de restriction menée ces dernières années. Remises en juillet dernier au cabinet du ministre, les 45 pages du document sont riches d’enseignement. Un peu trop même, a dû penser Luc Chatel qui, allez savoir pourquoi, n’a pas jugé bon de les rendre publiques…
http://sd-2.archive-host.com/membres/up/214429974042284822/rapport_rentree_2010.pdf