Sommaire :
1 Edito
2 Communiqué commun du SNPI et SNUPDEN / FSU, syndicats des inspecteurs et des chefs d’établissements de la FSU en PDF
3 Pas de bébés à la consigne…
4 Communiqué de la MAIF Corrèze
1 Edito
Cette année 2010, 2 ans avant les élections présidentielles et quelques mois avant le début de la campagne, est bien l’année de tous les dangers pour les salariés et la grande majorité de la population française…
Le libéralisme au pouvoir mène bataille sur tous les fronts, utilisant son arme principale, le médiatique, pour faire entrer insidieusement son venin dans nos cerveaux, sans oublier d’allumer de multiples contre-feux pour "enfumer" un peu plus les débats que nous tentons de faire naître…
Comme par "hasard", alors que l’attention de l’ensemble des personnels est attirée par le dossier des retraites, une note de service en direction des recteurs et des IA est diffusée donnant pour consignes à ces derniers l’exploration de nouvelles pistes, sous forme de fiches, pour supprimer entre 50 000 et 80 000 nouveaux postes.
Enfin dernier écran de fumée en date, reviennent les rythmes scolaires avec forces sondages à l’appui :
58 % des français seraient favorables à une réduction des vacances scolaires
71 % seraient favorables à l’instauration de cours le matin et activités sportives et culturelles l’après midi… alors que dans le même temps l’Allemagne est entrain de revenir sur ces rythmes qui ne satisfont personne d’autant qu’ils sont jugés très inégalitaires…
Bien évidement, ne sont jamais abordées les questions essentielles, qui seraient garantes de l’efficacité des projets, celles de leurs financements…
Peut-on expérimenter ces nouveaux rythmes en appliquant une politique de suppressions de dizaines de milliers de postes par an ? Peut-on expérimenter ces nouveaux rythmes en transférant toujours plus de charges aux collectivités locales, sans se soucier des inégalités engendrées dans les territoires ?
Ce sont ces questions que la FSU met en débat devant la profession… Ce sont ces questions qui sont au cœur de la nouvelle journée d’actions du 24 juin décidée par l’interpro nationale…
Pour répondre aux sceptiques ou aux déçus, à celles et ceux qui pensent (on l’entend beaucoup trop souvent, surtout de la part de ceux qui ne font jamais grève !!!) que c’est encore une journée "fourre-tout". Nous, nous disons NON ce n’est pas une journée fourre-tout, OUI tout est lié, appeler également pour l’emploi, les salaires cela permet de combattre de manière efficace pour les retraites…
Pour les jeunes, nous disons, NON vos retraites ne sont pas menacées, NON ce n’est pas inéluctable… mais pour cela il faut mener une autre politique, une politique non pas basée sur les profits et la performance, mais une politique solidaire, de partage des richesses, une politique génératrice de créations d’emplois, une politique générant une protection sociale de haut niveau et des salaires décents pour tous.
C’est cela que nous devrons dire haut et fort par la grève et dans le rue le 24 juin !!!
Nous sommes conscients qu’une grève à cette époque de l’année n’est pas un gage de réussite, mais nous sommes également conscients que celles et ceux qui veulent participer aux manifestations interprofessionnelles, qui auront lieu en journée ( l’interpro 19 se réunit une nouvelle fois jeudi 10 juin au soir), puissent le faire. Cette bataille pour les retraites qui s’engage va se poursuivre durant l’été et la mobilisation devra être encore de mise dans les premiers jours de septembreet durant une partie de l’automne… Nous ne devons pas oublier que par la lutte nous avons réussi à faire abroger la loi sur le CPE qui avait été adoptée par l’assemblée et publiée par le gouvernement…
Nous entendons également "il y en a marre des grèves, inventez autre chose"… c’est ce que nous essayons de faire tous les jours…
Inventer autre chose…
Nous avons essayé de le faire en organisant le 28 mai les 4 heures pour les Services publics… pour 40 personnes…
Nous avons essayé de le faire avec la coordination de défense de l’hôpital public de Brive en organisant un débat avec Bernard Teper, Gérard Aschieri et Paul Sembron, jeudi 3 juin devant 30 personnes…
Nous avons encore essayé de le faire en organisant une Conférence débat sur les retraites avec Gérard Aschieri, le 3 juin, pour 60 personnes…
Pour l’heure, les seules actions qui permettent de réunir du monde restent la grève et les manifestations…, mais nous sommes preneur d’idées… tant qu’elles restent réalistes…
pour la SD FSU 19
J-Louis Puydebois
3 Pas de bébés à la consigne…
Le collectif « pas de bébés à la consigne ! » va saisir les élus locaux
Le collectif "Pas de bébés à la consigne !", qui regroupe syndicats et associations opposés à un prochain assouplissement des règles d’accueil dans le secteur de la petite enfance, va demander aux élus locaux de prendre position contre les applications du futur décret.
« On va s’adresser aux maires, présidents de conseils généraux, gestionnaires d’établissement privés ou associatif, pour qu’ils s’engagent à ne pas appliquer les taux d’accueil en surnombre, les ratios diminués de personnels qualifiés ou la mise en place des jardins d’éveil », a indiqué le 4 juin 2010 Pierre Suesser, au nom du collectif .
« Que le gouvernement passe ou non en force sur le décret, l’enjeu de la qualité de l’accueil est un enjeu de salut public pour les familles », a-t-il ajouté.
Le collectif, qui s’exprimait devant le ministère de la Santé, dénonce un décret que s’apprête à publier le gouvernement, et qui abaisse le niveau de qualification d’une partie des personnels des crèches, leur permettant ponctuellement d’accueillir plus d’enfants.
Le but des pouvoirs publics est d’aider les familles à faire garder leurs enfants dans un contexte général de pénurie de places.
4 journées de grève, 50.000 signatures de la pétition
« Quatre journées de grève massivement suivies, phénomène tout à fait inédit, des professionnels et parents mobilisés, plus de 50.000 signatures de notre pétition : le gouvernement est très très seul face au monde de la petite enfance », a souligné Pierre Suesser.
« La mobilisation ne va pas se relâcher. On veut l’ouverture de négociations, la remise à plat de toute la politique d’accueil, un plan d’urgence avec 10.000 places créées par an contre 3.000 prévues par ce gouvernement qui organise la pénurie, puis ensuite la déqualification », a-t-il expliqué.
La secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano avait expliqué le 2 juin que le taux d’occupation des crèches est de 67% en moyenne, car certains jours des enfants ne viennent pas, et qu’elle souhaite « optimiser à 100% les places disponibles ».
« Elle feint d’ignorer que la Cnaf (Caisse nationale d’allocations familiales) demande un taux d’occupation de 70% pour verser des subventions, dans la mesure où enfants et les personnels ne sont pas là tous ensemble et en même temps. Ce taux est la limite objective, sauf à vouloir faire du surbooking de façon très élevée », a estimé M. Suesser.
4 Communiqué de la MAIF Corrèze
La délégation Maif de la Corrèze organise le 10 juin à 20 heures au Conseil Général, une Conférence Débat sur le Thème : l’école devient elle un grand marché ? ce débat sera animé par Christian Laval, sociologue à Paris X Nanterre et associé à l’institut de recherche de la FSU…