""

Il suffisait de prendre connaissance de la liste de soutien du candidat Macron pour imaginer la politique mise en œuvre, dans l’hypothèse de son élection.

Ce qui devait arriver, arriva !

Les puissances d’argent ont réussi, via une intense propagande médiatique, à imposer leur candidat favori à la présidence de la République française.

La politique mise en œuvre depuis un an, n’est ni plus ni moins qu’un « renvoi d’ascenseur », un retour sur investissement, à ses amis « les riches ».

Peu importe que sa qualification au premier tour des présidentielles soit acquise avec 18% des électeurs inscrits ; peu importe que sa majorité soit absolue au deuxième tour des législatives avec près de 57% d’abstentionnistes, sa légitimité démocratique est bien réelle.

Depuis un an donc, le président Macron en use et en abuse à souhait.

La transformation de la société française s’effectue à marche forcée, en laissant sur le bord du chemin les valeurs de la république : la liberté s’accommode mal des coups de matraque, l’égalité goûte très peu la concurrence ; quant à la fraternité, il suffit de prendre connaissance de la loi « asile et immigration » votée récemment au parlement, pour comprendre qu’il s’agit d’une valeur d’un autre temps !

En ce 1er mai 2018, tous les travailleurs du privé et du public qui souffrent de cette politique, qui n’acceptent pas les incessants reculs sociaux, qui ne supportent plus de voir leur pays tourner le dos aux solidarités, doivent se rassembler.

Au-delà de nos différences, de nos points de désaccords, tous les progressistes doivent s’unir pour contrecarrer une politique antisociale, dont on ne sait pas où elle s’arrêtera, si nous ne faisons pas front commun.

Le 1er mai 2018 n’est pas le début festif d’une commémoration de mai 68.

Le 1er mai 2018, c’est l’avenir qui nous intéresse et qui nous mobilise.

A ce titre et au regard des enjeux auxquels nous devons faire face, il ne faut pas se mentir, il ne s’agit pas de se battre par délégation, nous devons ENSEMBLE affronter les ennemis du peuple et leurs politiques régressives.

Cessons les clivages, toutes les mobilisations à venir : le 22 mai pour la fonction publique, le 14 juin pour les retraités, le mouvement exemplaire des cheminots et toutes les autres grèves doivent être des démonstrations de force.

Toutes ces mobilisations devront converger et le plus tôt sera le mieux !

Mes camarades, prenons conscience que les semaines qui viennent seront cruciales et déterminantes pour notre avenir

Faisons la démonstration, que la soumission ne fait pas partie du patrimoine génétique des citoyens de ce pays.



Nos luttes sont justes portons les haut et fort !