Avec la validation des candidats de droite pour leur primaire nous sommes complètement rentrés en période électorale.
Le positionnement de ces candidats nous montre bien que la « lepénisation » des esprits a tracé son sillon, même dans les rangs d’une droite dites, de tradition républicaine.
Les surenchères identitaires, xénophobes, parfois ouvertement racistes ne nous permettent plus de faire un réel distinguo entre droite et extrême droite.
De Même sur les questions de la diminution du nombre de fonctionnaires, d’allongement de l’âge de départ à la retraite, de privatisation des services publics un consensus existe entre la droite et son extrême.
Les dangers qui nous guettent à tomber dans un populisme qui ne cesse de grandir, sont d’une ampleur considérable, d’autant qu’une gauche divisée, peinant à faire entendre sa voix, semble à plusieurs mois de l’échéance présidentielle, incapable de s’opposer à ce processus.
Dans ce contexte, où l’on passe totalement sous silence les questions sociales, pour faire la part belle au sécuritaire ou à l’identité nationale, les syndicats devront jouer de tout leur poids pour amener les politiques sur des questions essentielles, qui impactent en permanence notre quotidien : la fiscalité, la santé, la sécurité sociale, la fonction publique…
Il n’est pas pensable d’imaginer les mois prochains sans actions fortes sur ces questions. Actions qu’il faudra absolument réussir sous peine de conséquences irréversibles.