Le deuxième week-end de manifestations des "gilets jaunes" s’achève à peine, que se préparent déjà les prochaines actions, qui certainement ne dépareilleront pas des précédentes, avec leur lot de violences.

Le gouvernement est dans une impasse et pour répondre malgré tout à la colère, il propose la création "d’un haut conseil pour le climat".

C’est bien connu, lorsqu’on ne veut rien changer, on crée un groupe de réflexion ! Ca ne coûte pas trop cher et ça permet de gagner du temps, en espérant l’essoufflement de la contestation.

L’objectif annoncé est de rendre la transition écologique « acceptable ».

L’immense majorité des citoyens a bien conscience de l’urgence climatique. Même si cela ne sera pas simple, les français sont prêts à mettre en oeuvre les solutions équitables, qui permettraient de répondre à cette urgence, à condition que les efforts soient partagés.

En refusant d’entendre les vrais motifs de la colère et les multiples revendications qui s’expriment, Emmanuel Macron ne s’attaque pas "aux racines du mal" et s’entête à vouloir faire payer la note aux plus démunis, quand les plus aisés et les grands pollueurs de la planète s’en tirent à bon compte.

Ca ne passe plus Monsieur le président !

Les vieilles ficelles politiques auront bien du mal à tempérer une expression populaire qui se radicalise et si toutefois, elles y parvenaient cette fois ci encore, ce sera à n’en pas douter, reculer pour mieux sauter…

La colère rentrée, la haine accumulée, ne se digèrent pas !

Un président élu sur une assise électorale très faible, devrait davantage se méfier des millions de français qu’il a déçus et qui se rajoutent aux millions d’autres, qui ne lui ont jamais accordé leur confiance.