La FSU dénonce les pratiques illégales et scandaleuses de la mairie de Béziers qui consiste à ficher les élèves sur la base de leur prénom, pour les classer en fonction de leur religion supposée ou réelle.
Elle se félicite que la justice ait été saisie.
Après les rodomontades sécuritaires de ses affiches municipales annonçant l’armement de sa police mais aussi après les exactions commises par des membres du Front national lors de son rassemblement du 1er mai, cette annonce vient en écho montrer à nouveau l’envers du décor et le vrai visage d’une extrême droite raciste, xénophobe et islamophobe.
La Bourse du Travail de Béziers va accueillir demain une centaine de syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires, et des étudiant-e-s et lycéen-ne-s de l’UNEF, l’UNL et la FIDL venu-e-s de plusieurs villes gérées par le Front National et la Ligue du Sud pour témoigner de faits concrets illustrant les pratiques dans les municipalités administrées par l’extrême-doite.
Avec d’autres organisations, la FSU poursuit ainsi son travail de terrain, avec les salariés et les jeunes, qui permet de démontrer l’imposture sociale qu’incarnent ces organisations d’extrême droite.