Pour la FSU, « la loi doit protèger le faible », et le rôle de la négociation collective n’est pas de revenir sur les dispositions protectrices de la loi. Cette loi rompt des équilibres nécessaires à trouver pour l’organisation sociale du travail entre les salariés et les employeurs. Le concept de "flexi-sécurité" est en train de se traduire par plus de sécurité pour les employeurs et plus de flexibilité pour les salariés.
A l’inverse, le débat devrait porter non pas sur la limitation des droits des salariés mais sur la construction de droits nouveaux pour faire face à la situation économique et sociale et au chômage.
Ce projet de loi n’est pas acceptable.Il doit être rediscuté sur d’autres bases, avec l’objectif d’améliorer les droits des salariés, des jeunes et des chômeurs. Il est nécessaire et urgent de leur donner des garanties.
Le gouvernement doit entendre les inquiétudes et mécontentements qui grandissent. Il doit établir un véritable dialogue social avec les organisations syndicales sur cette question avant tout examen du projet de loi en conseil des ministres. La FSU appelle les personnels à rejoindre les manifestations et initiatives prises en particulier par les organisations de la jeunesse le 9 mars prochain pour le retrait de la loi El Khomri. Personnels des lycées et collèges, notre place est aux côtés d’une jeunesse qui refuse la précarité comme seul futur. Salarié-es, nous sommes partie prenante de ce combat contre la réduction des droits et garanties du monde du travail et pour l’ouverture de nouveaux droits.
Signer la pétition contre cette loi :
https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci
Manifestation le 9 mars 2016 à 14 h place Winston Churchill (devant la grande poste)