Après deux mois d’été, où la contestation contre la loi travail s’est mise en veilleuse, la journée d’hier a réamorcé les hostilités.

La manifestation à Tulle a rassemblé entre 300 et 400 personnes, ce qui n’est pas mal du tout pour une reprise, d’autant que les relais dans les médias étaient modérés.

Les constats sur le territoires montrent que la contestation est loin d’être éteinte, pour autant il faut reconnaître aussi, qu’il faudrait être autrement plus nombreux pour renverser le cours des choses.

Le passage en force de la loi travail, n’est que le premier acte d’une dégradation généralisée et programmée de l’organisation du travail dans le Pays. C’est la raison essentielle pour laquelle, nous devons gagner l’abrogation de cette loi, afin de calmer les ardeurs des futurs gouvernants et du MEDEF.

L’insuffisance du nombre de fonctionnaires dans les cortèges, est un mauvais signe au regard des enjeux à venir car n’en doutez pas une seconde, après le massacre du privé, ce sera le tour de la fonction publique, déjà bien dégradée.

Comment voulez vous, qu’après avoir perdu, sur les questions du temps de travail, des licenciements, du code du travail dans le privé ; que nos protections statutaires ne soient pas attaquées ?

IL faut que ces problèmes pénètrent les esprits et fassent réagir les collègues sans quoi nous nous retrouverons seuls dans la rue sans beaucoup de soutien !

C’est tout l’enjeu des semaines et des mois à venir.