La mobilisation du 17 novembre 2017 contre l’augmentation du prix du diesel, sera à n’en pas douter, un mouvement de grogne de forte intensité.
Le mécontentement est compréhensible car il touche au portefeuille de l’ensemble des citoyens et particulièrement celles et ceux, dont les revenus sont les plus faibles.
La récupération des quelques milliards d’euros de cadeaux fiscaux accordés aux plus riches, se fait sans discernement à la pompe !
Pendant que le gouvernement engrange les dividendes et que la population est focalisée sur cette question, d’autres dossiers et pas des moindres passent au second plan : la santé, l’école, les retraites, la sécurité sociale, etc…
Le zapping médiatique bat son plein et laisse peu de place aux problématiques de fond.
Lundi 12 novembre 2018, le monde éducatif est appelé à la grève, pour dénoncer non seulement une situation lamentable à tous les niveaux du système éducatif mais aussi pour alerter sur l’accélération des dégradations, via les suppressions de moyens.
L’annonce sans état d’âme du gouvernement, d’avoir recours à des dizaines de milliers de contractuels à la place de fonctionnaires titulaires, montre bien qu’une autre organisation de l’école doit se mettre en place à l’horizon 2022.
Les discours sur la modernité et la rationalisation des moyens ne trompent plus personne : tout le monde a compris « que se joue » l’anéantissement de la sphère publique et qu’au final se prépare « le lit » des officines privées !
Le 12 novembre 2018, ça doit gronder fort dans le pays, pour mettre les enjeux scolaires sur le devant de la scène et faire valoir nos revendications, pour une école plus juste et plus égalitaire.
C’est bien du devenir de nos élèves et donc de la société dans son ensemble, dont il est question : ne nous trompons pas de combat !
A lundi prochain.