Aux dégradations rencontrées cette année avec l’accueil de 26 300 élèves supplémentaires sans aucun moyen de plus, le projet de budget 2019 présente une première saignée du second degré, avant la mise en œuvre de la réforme lycée et de la voie professionnelle qui permettra d’aller beaucoup plus loin. La rentrée 2019 devrait donc se faire avec 2 600 postes d’enseignants de moins (et 400 administratifs), alors même que 32 000 élèves supplémentaires sont attendus.
Pour en masquer les effets inévitables, le ministre prévoit entre autres la possibilité d’imposer deux heures supplémentaires… Les orientations définies par le comité Action Publique 2022 sont déjà à l’oeuvre : suppression de postes de fonctionnaires, augmentation des heures supplémentaires, recrutement massif de contractuels…
La dégradation des conditions de travail des enseignants et des conditions d’étude des élèves, la précarisation du métier, entraineront une éducation au rabais.
Se mobiliser contre ces projets pour défendre l’éducation des jeunes, notre profession, l’École et plus largement notre modèle social basé sur l’entraide et la redistribution, est une impérieuse nécessité.
C’est le sens du mouvement de grève initiée par les organisations syndicales FSU, UNSA et SGEN/CFDT le lundi 12 novembre 2018
RASSEMBLEMENT A PARTIR DE 10H SUR LE PARVIS DE LA CITE ADMINISTRATIVE A TULLE, SUIVI D’UN DEFILE.