Sommaire :
1 24 novembre Rappel grève et manif . Pour les enseignants du 1er degré, ne pas oublier d’envoyer votre déclaration d’intention avant samedi 21 23h 59… Mardi soir, débat public pour la défense de l’Hôpital de Brive 20 heures, Malemort, salle polyvalente derrière la mairie
2 Le SNUCLIAS /FSU appelle les personnels territoriaux travaillant dans les écoles à la grève mardi
3 Quelques sections départementales du SE / UNSA, dont la section du 87, appellent également
4 Texte sur la formation des enseignants adoptés par le bureau fédéral national de la FSU
5 Refus de siéger au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État
6 Texte sur l’identité nationale adoptée par le BDFN de la FSU
7 Communiqué du SNEP : carton rouge : la faillite d’un type de football
8 Pôle emploi : le syndicat SNU/FSU semble s’imposer aux élections professionnelles
1 24 novembre Rappel grève et manif
GRÈVE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE
La FSU, la CGT Education et SUD Education de la Corrèze appellent les personnels à se MOBILISER ensemble, le mardi 24 novembre pour un système éducatif qui assure la réussite de tous les jeunes.
Tous en grève :
*
CONTRE LES SUPPRESSIONS DE POSTES, LA DÉGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL ET LES MODES DE GESTION DES PERSONNELS, LES PRESSIONS ET L’AUTORITARISME EXERCES PAR LA HIERARCHIE
*
CONTRE LA PRÉCARITÉ ET L’ASSOUPLISSEMENT DE LA CARTE SCOLAIRE QUI SELON LA COUR DES COMPTES RENFORCE LA GHÉTTOÏSATION DES ETABLISSEMENTS LES + EN DIFFICULTÉS
*
POUR L »AUGMENTATION DES RECRUTEMENTS.
*
POUR UNE AUTRE RÉFORME DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS
*
POUR LES SALAIRES ET LA REVALORISATION DE L »ENSEMBLE DES PERSONNELS
*
POUR LA DÉFENSE DE NOS STATUTS.
Le budget 2010, discuté à l’assemblée, n’est pas un budget permettant de sortir de la crise. Bien au contraire, il nous y enfonce, car le déficit, c’est d’abord l’effondrement des recettes. Il est au service d’une idéologie qui vise, par l’affaiblissement constant du rôle et des missions des services publics, par la remise en cause des solidarités, à imposer un nouveau modèle de société, toujours plus inégalitaire. Pour l’Education ce sont encore et toujours des réductions d’emplois : 11 200 en 2008, 13 500 en 2009, 16 000 en 2010 et ce n’est pas fini : les prévisions étant encore de près de 40 000 pour les rentrées 2011 et 2012 afin d’atteindre le nombre effarant de 80 000 suppressions de postes en 5 rentrées successives .
Les conséquences nous les connaissons :
· Hausse des effectifs de classe, réduction de l’offre de formation, diminution du nombre d »heures de cours,
· dégradation des conditions d’encadrement des élèves comme des conditions de travail et d’emploi des personnels,
· "réformes" au rabais, alourdissement de la charge de travail, recours accru aux heures supplémentaires.
Au bout de tout cela, c’est l’échec scolaire et ses dégâts sociaux ! C’est tout le contraire qu’il faut faire :
· Investir dans l’éducation pour préparer l’avenir et l »insertion des jeunes dans une société de la connaissance, de la culture et d »emplois qualifiés.
· Investir dans les services publics : à la poste, à l’hôpital, partout, il faut des personnels plus nombreux, mieux qualifiés et mieux rémunérés pour assurer le droit à l’éducation, à la santé, à des services publics de qualité pour tous et pour contribuer au développement économique et social.
Cette crise, nous n »en sommes pas responsables !
Ensemble, nous pouvons imposer ces choix solidaires ! Avoir de l’ambition pour l’école, c’est avoir de l’ambition pour la jeunesse ! Un autre rapport au travail et une réelle prise en compte des savoir-faire des personnels ne pourraient que bénéficier à notre école.
Rassemblement et manifestation à Tulle mardi 24 novembre, 10 h 30 place de la cité administrative
4 Texte sur la formation des enseignants adoptés par le bureau fédéral national de la FSU
Les annonces faites par les ministères de l’EN et de l’Enseignement Supérieur et la Recherche sur la Formation des Enseignants n’ont fait l’objet d’aucune concertation : elles confirment une réforme qui se met en place contre l’avis de tous les acteurs concernés et débouchera à terme sur une ségrégation sociale plus grande et une dégradation de la formation professionnelle des enseignants et CPE.
Ainsi le potentiel des IUFM est délibérément sacrifié, le cadrage national des masters se réduit à de vagues principes qui renvoient la formation professionnelle à des stages en responsabilité et à des « modules complémentaires », l’année de stagiaire reste limitée à 30% de formation ; rien n’est prévu en termes de pré recrutement et l’articulation proposée entre concours et masters est contradictoire avec la conception de masters de qualité intégrant toutes les dimensions nécessaires à l’exercice du métier et permettant la réussite des étudiants.
La FSU demande à nouveau l’abandon de cette réforme ainsi que le retrait des textes d’application déjà publiés au profit d’une toute autre réforme.
Cela implique que l’on se donne le temps d’une remise à plat complète- un an selon nous- et que s’ouvrent des négociations autour des axes suivants
mettre en place un système d’allocations d’études et de pré-recrutement
assurer une carte des formations qui permette la préparation de tous les concours
élaborer un cadrage national qui articule la mise en place de masters de qualité et une préparation aux concours de recrutement
conforter le rôle des IUFM et de leur potentiel de formation pour la formation initiale et la formation continuée
mettre en place une année de fonctionnaire stagiaire qui comporte 60% du temps de service accordé à la formation professionnelle.
*
établir un plan pluriannuel de recrutement et de résorption de la précarité
Dans le prolongement de l’unité contre la vision gouvernementale obtenue en CNESER, la FSU propose de prendre les contacts nécessaires pour réunir les syndicats du MESR et du MEN. Elle appelle les personnels à faire de la réussite de la journée de grève du 24 novembre un moment fort de la lutte contre les projets gouvernementaux.
Pour : 26 – Contre : 3 – Abs : 0 – Rdv : 3
5 Refus de siéger au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’État
Communiqué des organisations syndicales
de la Fonction publique FSU, CGT, CFDT, UNSA, FO, Solidaires, CFTC, CGC
L’ensemble des organisations syndicales présentes au Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État du 19 novembre 2009 ont décidé de quitter la séance dès son ouverture pour dénoncer les conditions scandaleuses de la consultation sur le projet de décret instituant les Directions départementales interministérielles :
*
débat en instances consultatives ne permettant pas de modifications du texte ;
*
adoption précipitée en conseil des ministres dès le 2 décembre ;
*
message provocateur adressé aux organisations syndicales annonçant la transmission du texte au Conseil d’État.
Les organisations syndicales exigent l’organisation d’une négociation véritable assortie d’un calendrier raisonnable sur la rédaction d’un décret lourd de conséquences sur les conditions de travail des agents et l’exercice des missions.
En conséquence, les organisations syndicales ne participeront pas à la réunion d’information prévue le vendredi 20 novembre sur ce même sujet.
6 Texte sur l’identité nationale adoptée par le BDFN de la FSU du 16 novembre 2009
Au moment même où le gouvernement multiple les gestes de rejet envers les immigrés, on ne peut que craindre que le lancement du débat sur l’identité nationale ne soit une initiative à visées politiciennes qui revienne « à utiliser » de toutes pièces une « identité nationale » fantasmée, prétexte à stigmatiser et exclure davantage et soit bien loin de la richesse, la complexité et les contradictions des valeurs et des pratiques qui ont forgé notre histoire.
Si débat, il doit y avoir, c’est d’abord sur le « vivre ensemble ». Cela implique une politique qui se donne comme objectif de rendre effective non pas l’égalité des chances mais bien l’égalité des droits, un développement des solidarités et des services publics, l’inverse de la politique gouvernementale.
Refusant de s’inscrire dans le débat inquiétant initié par le gouvernement, c’est le débat du « vivre ensemble » que la FSU veut contribuer à mettre en lumière.
Elle prendra contact dans ce sens avec les autres organisations syndicales, les associations d’Education Populaire, les organisations de défense des droits de l’homme avec qui elle travaille régulièrement.
7 Communiqué du SNEP : carton rouge : la faillite d’un type de football
Communiqué de Presse du 19 novembre 2009
Carton rouge : la faillite d’un type de football !
Suite au match France-Irlande, le SNEP-FSU considère que les valeurs de coopération, d’affrontement loyal, de respect des adversaires, des partenaires et du règlement, qu’enseignent quotidiennement les professeurs d’EPS, sont mises à mal par les conditions dans lesquelles la qualification de l’équipe de France de football vient d’être acquise ainsi que par certains propos qui l’ont accompagnée.
Le SNEP condamne et récuse les déclarations du sélectionneur R. Domenech et de certains joueurs selon lesquelles « l’essentiel » en sport c’est de gagner. Silence sera-t-il officiellement fait sur la manière dont la qualification a été acquise ? Tous ces commentaires rejoignent malheureusement ainsi une philosophie « très moderne »selon laquelle dans tous les domaines, y compris en sport, la fin justifie les moyens.
L’équipe de France ira donc en Afrique du Sud sur la base d’une tricherie indiscutable, révélatrice des dérives qui touchent en particulier le football aujourd’hui (argent, violence, tricherie, dopage, exacerbation des passions, xénophobie, chauvinisme identitaire).Tout un symbole !
Le SNEP s’étonne du silence et de l’absence d’une condamnation immédiate de ces faits par la Fédération, elle qui a délégation de mission de service public et vocation à éduquer par le football.
Le SNEP pointe la question de l’organisation et de l’esprit de l’arbitrage actuel dans le système du football professionnel. Ce dernier n’y trouve-t-il pas cyniquement son intérêt ?
Le SNEP appelle à un débat public avec les médias, la population, avec tous ceux qui aiment le football, les éducateurs,… en particulier les jeunes sur les suites à donner à cet évènement. Il incite en particulier les enseignants d’EPS à débattre immédiatement avec leurs élèves de l’avenir du football et du sport en général, à réfléchir aux contours d’un autre sport émancipateur et humaniste.
8 Pôle emploi : le syndicat SNU/FSU semble s’imposer aux élections professionnelles
PARIS, 16 novembre 2009 (AFP) – Le SNU, ex-premier syndicat de l’ANPE hostile à la fusion avec les Assedic, semblait s’imposer lundi en tête du premier scrutin professionnel à Pôle emploi au vu des premiers résultats partiels, a-t-on appris de sources syndicales concordantes.
Soumis à forte pression par l’explosion du nombre de demandeursd’emploi, le personnel est appelé à voter depuis lundi dernier et les résultats sont tombés dans 20 établissements sur 29. Les autres votent dans les semaines à venir, voire en janvier pour PACA.
Le Snu-FSU arrive premier dans sept établissements (Aquitaine,Basse-Normandie, Bourgogne,
Bretagne, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Poitou-Charente) et deuxième dans cinq
(Rhônes-Alpes, Pays de Loire, Languedoc-Roussillon, Franche-Comté,Réunion), a indiqué à l’AFP Noël Daucé, espérant "la première place" nationalement.
Pour la deuxième et la troisième place, les sources divergent, plaçant tantôt FO devant la CGT, tantôt l’inverse, sachant que la CGT serait la première organisation dans deux grosses régions que sont Rhônes-Alpes et Ile-de-France.
FO arriverait en tête en région Centre, Pays de Loire, Haute-Normandie,Languedoc-Roussillon, à la Réunion.
Toutes les régions n’ont pas le même poids. Pôle emploi compte 48.000 salariés, dont environ 30.000 issus de l’ANPE.
La CFDT, ex-premier syndicat des Assedic, prendrait la 4ème place,devant la CFE-CGC, dont la représentativité reste incertaine.
En application des nouvelles règles de représentativité syndicale, qui obligent à franchir le seuil de 10% des voix, la direction pourrait perdre comme interlocuteurs l’Unsa, la CFTC, le Snap (ex-CFTC) tandis que Sud Emploi, inégalement implanté, devrait aussi rester hors jeu au
plan national.
Selon Noël Daucé, "si le pôle Snu-CGT approche des 40%, c’est un message politique très fort, reflétant la crise de la fusion, le mécontentement et une combativité du personnel".
Promulguée début 2008, la création de Pôle emploi en janvier est la "plus grande réforme du service public des 30 dernières années" selon le gouvernement. Elle doit simplifier et personnaliser les démarches des demandeurs d’emploi avec un guichet unique pour l’indemnisation et l’accompagnement.