La FSU19 mobilise contre la réforme du « Choc des savoirs » du gouvernement Attal.

La FSU19 mobilise les parents et tous les acteurs du système éducatif contre la réforme du « Choc des savoirs » du gouvernement Attal.

La FSU19 organise deux unions publiques à Malemort et à Tulle pour expliquer les dangers de cette réforme. Elles se tiendront à

Malemort le mercredi 29 mai 2024 à 18 h 30 à la salle n°2 du dojo

 Tulle le jeudi 6 juin à 19 h à la salle Amérique du Centre culturel

La FSU, première organisation syndicale de l’Éducation nationale, est mobilisée depuis plusieurs mois contre le projet dit du «choc des savoirs» que le gouvernement cherche à imposer contre l’avis de notre profession.

Avec ce « Choc des savoirs » l’école primaire est appelée à faire le tri des élèves. Des évaluations nationales du CP au CM2 permettront de classer progressivement les élèves pour les orienter vers les groupes de niveaux en sixième.

La FSU sait que la mise en place des groupes de niveaux, en 6° et en 5° à la rentrée 2024 et en 4° et 3° à la rentrée 2025, est contraire à l’intérêt de nos enfants. Nous savons que le groupe classe est essentiel dans la construction des jeunes. Avec le « Choc des savoirs », les élèves sont triés dès l’âge de 11 ans. Les élèves en difficulté ne bénéficient plus du même enseignement que ceux qui réussissent le mieux. A la fin du collège, les élèves n’ayant pas obtenu le diplôme du brevet, ne peuvent plus accéder au lycée.

En imposant « d’en haut » les pratiques des professeurs, le « choc des savoirs » attaque la possibilité, pour les enseignants, de s’adapter aux besoins des élèves. La politique gouvernementale remet en cause l’ambition d’une école qui émancipe et libère tous les élèves.

Enfin, cette réforme insinue progressivement dans l’esprit des élèves et de leurs familles l’idée que les difficultés ne proviennent que d’eux-mêmes.

Nous sommes attachés à un accès égal aux savoirs pour tous les enfants car tous sont capables.

Nous considérons aussi que l’école doit être l’affaire de toutes et tous et donc également la vôtre.

Parce que l’avenir de nos et de vos enfants nous préoccupe, le gouvernement doit entendre notre refus collectif du « choc des savoirs». Pour vous informer et pour envisager ensemble comment défendre notre école, nous vous invitons à ces deux réunions publiques. voir le tract joint