Les couacs de la correction du Diplôme National du Brevet

Nous commençons à sentir les conséquences de la RGPP pour le personnel administratif dans notre académie. Le Rectorat de l’Académie de Limoges a décidé de mutualiser un certain nombre de missions pour pallier la suppression des postes de fonctionnaires de l’Education Nationale. C’est la raison pour laquelle la gestion technique des moyens des collèges et le DNB ne sont plus gérés par les Inspections Académiques afin de faire des économies. Pour le DNB, un logiciel dénommé :IMAG’IN s’est chargé de prouver que tout n’allait pas si bien que ça et qu’on peut « rentabiliser » la gestion du personnel. Les enseignants de Français, Mathématiques et Histoire-Géographie convoqués pour la correction du DNB ont beaucoup apprécié l’augmentation du nombre de kilomètres à faire ainsi que du nombre de demi-journées (cherchez l’erreur) sans oublier l’inflation du nombre des copies. Face à cette incohérence, beaucoup de collègues ont réagi et écrit à leurs IPR et à la Division des Examens et Concours. Le secrétariat académique du SNES est aussitôt intervenu auprès du secrétaire général du Rectorat qui estime que pour cette année le vin est tiré… mais qu’un bilan sera fait à posteriori pour prendre en compte les récriminations formulées par les collègues. Le SNES ne peut se satisfaire d’une telle réponse et demande aux collègues de réagir massivement en écrivant et/ou en téléphonant au Rectorat, mais aussi à leurs IPR.

Ben ABOUBACAR.