Sommaire :
1 édito
2 communiqué de presse de la FSU sur la non ratification du traité européen
3 communiqué de presse commun CGT, FSU, Solidaires, UNEF sur la non ratification du traité européen
4 Sport scolaire, des enjeux très lourds : déclaration du SNEP / FSU
5 Passage du Texte action de la FSU sur l’Education
6 Actions en Corrèze pour la journée internationale de la Paix (Mouvement de la Paix 19)
7 en pièce jointe, tract commun d’appel à la manifestation des retraités le 11 octobre

1 édito :
_ Enfin un courriel n°2 qu’une panne et des perturbations internet nous empêchaient de diffuser… Pourtant dans cette période, l’actualité est brûlante… La FSU lors de son conseil national de la semaine dernière a décidé de combattre l’approbation par la seule assemblée nationale du traité européen… Investie dans la campagne initiée par le collectif audit citoyen (le CAC), la FSU met à la disposition des personnels du matériel d’information pour les alerter sur les enjeux du traité européen (matériel que vous trouverez dans le prochain journal de la FSU 19), son lien avec la construction des futurs budgets, ses conséquences sur les services publics, l’emploi public, les salaires des fonctionnaires…
Dans un même temps la FSU condamne les propos et les positions nationales de l’extrême droite sur ce dossier qui sont à cent lieues de celles des forces de progrès… La FSU a également été à l’origine d’un élargissement de l’arc syndical sur cette opposition qui n’a malheureusement pas pu aboutir à un appel intersyndical à la manifestation du 30 septembre (voir communiqué commun en point 3). cependant nous nous félicitons que chaque jour de nouvelles organisations syndicales ou politiques s’organisent contre ce projet de ratification…
Pour notre part nous appelons les personnels à participer aux différentes mobilisations en cours ou à venir, et notamment aux manifestations unitaires organisées le 30 septembre et au-delà. En ce sens la FSU 19 propose à celles et ceux qui souhaitent aller manifester à Paris de s’inscrire avant le 27 septembre au 05.55.26.10.38 pour un départ de Tulle – parking de la médiathèque à 5h – arrêt zone de covoiturage du rond point des baladours à Uzerche – participation 30 euros.
La FSU 19 s’est également largement exprimée dans la presse écrite et parlée suite à la conférence de presse de rentrée (info19A) et sur l’invitation du rectorat à une réunion sur la refondation de l’école (info19B), vous trouverez des liens vers les différents médias ci dessous…
http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/departement/correze/brive/2012/09/14/du-primaire-au-secondaire-la-fsu-federation-syndicale-unitaire-fait-un-point-dapres-rentree-1266719.html

http://www.brivemag.fr/2012/09/14/rentree-des-mesures-satisfaisantes-mais-insuffisantes/

Pour conclure, nous rappellerons que la FSU et ses syndicats ne partagent pas du tout le point de vue des organisations réformatrices lançant "un appel en faveur du socle commun qui vise à transformer l’école"… rien moins que ça… En point 5 vous pourrez lire le point de vue de la FSU et de ses syndicats (passage du texte action du CDFN de septembre sur l’Education)

J-Louis Puydebois
2 Communiqué de presse de la FSU sur la non ratification du traité européen

Investie dans la campagne initiée par le collectif audit citoyen, la FSU met à la disposition des personnels du matériel d’information pour les alerter sur les enjeux du traité européen, son lien avec la construction des futurs budgets, ses conséquences sur les services publics, l’emploi public, les salaires des fonctionnaires…La FSU condamne les positions nationales de l’extrême-droite sur ce dossier.

Elle appelle les personnels à débattre de ce traité, à porter d’autres alternatives et à interpeller les députés pour leur demander de ne pas le ratifier.

La FSU a pris contact avec les organisations syndicales qui rejettent la ratification de ce traité (CGT, SOLIDAIRES, UNEF) et les rencontrera prochainement pour échanger sur les nécessaires débats et actions communes. La FSU pèsera dans cette rencontre pour élargir l’arc syndical des signataires de l’appel « Non à l’austérité permanente – Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe »

Elle appelle d’ores et déjà les personnels à participer aux différentes mobilisations en cours ou à venir, et notamment aux manifestations unitaires organisées le 30 septembre et au-delà.

3 Communiqué commun, CGT, FSU, Solidaires, UNEF contre la ratification du traité européen

Les organisations CGT, FSU, Solidaires et UNEF réaffirment ensemble leur opposition à la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance qu’elles jugent économiquement inefficace et socialement injuste.

Si ce Traité devait être ratifié, il institutionnaliserait de fait l’austérité et enfoncerait les Etats dans une crise durable. Ce Traité pèserait de manière négative sur leurs politiques et leurs programmations budgétaires. Il aurait des conséquences lourdes sur l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics… pour l’ensemble des salariés, des jeunes, des retraités et privés d’emploi, et particulièrement pour les femmes.

Le Traité continuerait et accentuerait la logique des indicateurs absurdes hérités du Pacte de stabilité et de croissance de 1997 (limitation à 3% du déficit et 60% de la dette) sans tenir compte des cycles économiques et de la crise actuelle.

L’austérité n’est pas la solution face à la crise. Il faut sortir de la logique de réduction des dépenses publiques et trouver de nouvelles recettes pour des investissements productifs et socialement utiles. L’alternative à ce TSCG repose donc notamment sur la redistribution des richesses et une réforme fiscale d’ampleur.

A l’opposé de ce Traité, l’Europe a besoin d’une nouvelle politique économique et sociale, créatrice d’emplois de qualité et favorisant le pouvoir d’achat. Une Europe fondée sur la démocratie, les solidarités, la justice sociale et le souci de la transition écologique.

Aucun débat démocratique n’a eu lieu avec les citoyens.

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF demandent aux parlementaires de ne pas voter ce Traité.

Elles poursuivront la campagne, et notamment celle initiée par le Collectif audit citoyen de la dette, pour alerter et mobiliser sur les dangers de ce Traité et porter d’autres alternatives.

4 Sport scolaire, des enjeux très lourds : déclaration du SNEP / FSU

Sport scolaire : des enjeux très lourds !

La Cour des Comptes vient de publier un référé sur l’UNSS qui constitue une nouvelle attaque contre le service public du sport scolaire. Le ministre a fait une réponse (Cf. les deux documents (PDF, 2.3 Mo)).

Le SNEP a publié hier le communiqué de presse ci-joint.

Nous avons estimé nécessaire de réagir vite et fermement car si le ministère suivait les préconisations de la Cour des Comptes, c’en serait fini de l’organisation actuelle, originale, du sport scolaire sous forme de service public fonctionnant de façon associative (même si elle peut et doit être améliorée).

A l’approche de l’AG de l’UNSS (27 septembre) à laquelle le ministre a annoncé sa présence et où nous espérons qu’il précisera sa conception du sport scolaire et qu’il fera des annonces de décisions concrètes, les enjeux sont donc très lourds.

Aussi sommes nous particulièrement choqués en prenant connaissance d’un communiqué du SE-UNSA qui trouve que le référé de la cour des comptes « tombe à pic », n’émettant aucune réserve et aucune critique à son égard. Le SE UNSA s’interroge et notamment sur « le forfait 3 heures reste-t-il pertinent ? ». Il rappelle sa proposition de suppression du statut de professeur d’EPS au nom de tous certifiés, alors que c’est ce statut qui assoit la double mission des enseignants d’EPS : enseignement de l’EPS, animation du sport scolaire et justifie de fait le forfait dans le service.

En plein débat avec le nouveau ministère sur l’avenir du sport scolaire, le statut de l’AS, les missions et services des enseignants, le SE-UNSA plante un poignard dans le dos du sport scolaire et de notre métier !

Autant de raisons de signer et de faire signer « l’appel pour un sport scolaire conforté et pérennisé » que le SNEP a publié et qui recueille à ce jour déjà plus de 3500 signatures (dont 2000 sur le Net et 1500 papier).

La Direction Nationale du SNEP FSU

La suite :


Dans quelques jours, le 27 Septembre, le Ministre de l’Education nationale doit prononcer un discours important devant l’Assemblée Générale de l’Union Nationale du Sport Scolaire, dont il est le président.

Le SNEP a lancé un Appel à Vincent PEILLON et à George PAU-LANGEVIN, ministre déléguée chargée de la réussite éducative "le sport scolaire du second degré doit être conforté et pérennisé" : tous les acteurs et les défenseurs de ce service public d’éducation "à la française" attendent des ministres concernés des décisions fortes qui devraient, enfin, traduire en actes les propos et déclarations favorables qu’ils ont récemment tenus.

Nous comptons une nouvelle fois sur votre soutien ! C’est pourquoi nous vous invitons à signer, si ce n’est déjà fait, notre Appel en ligne.

La Direction Nationale du SNEP FSU

(1) le SNEP-FSU est le syndicat représentatif des enseignants d’EPS (84,5% des voix aux élections professionnelles)



Lire et signer l’appel


5 Passage du Texte action de la FSU sur l’Education

Le dialogue social a été réhabilité, les personnels valorisés dans les discours, l’Ecole publique remise au coeur des enjeux de notre société. Mais après des années de dégradations et de politiques éducatives régressives pour le système éducatif, les attentes des personnels sont fortes de voir se concrétiser la décision du gouvernement de faire de l’Ecole la priorité de la nation. La FSU a qualifié cette rentrée scolaire de « transition » car elle était en grande partie liée à l’héritage laissé par Luc Châtel notamment avec les 80 000 suppressions de postes en 5 ans. Et les mesures d’urgence de Vincent Peillon (1280 enseignants) ne pouvaient combler cet abîme.

Si le nouveau ministre a donné des signes de rupture avec la politique précédente : abrogation des textes sur la notation, sur l’évaluation des enseignants…il n’est pas allé jusqu’à abroger le LPC ou les dispositifs Eclair ou l’AP. Les dispositifs, les lois et les décrets qui ont malmené l’école et les personnels doivent être abrogés (structuration de la scolarité par le socle, expérimentation des écoles du socle, dispositif ECLAIR, abandon du LPC, abrogation de l’évaluation des enseignants…).

La concertation pour la Refondation de l’Ecole depuis juillet a réuni une très grande partie des acteurs de l’éducation sur l’ensemble des thèmes de l’Ecole. Il s’y exprime la nécessité de ruptures significatives.

La FSU considère que les « Ecoles du socle » ne répondent pas aux besoins des élèves et remettent en cause les services et les statuts des personnels des 1er et 2nd degré. Elle réaffirme la nécessité de mieux travailler la transition entre l’école et le collège, tout en respectant la spécificité de chacun de ces 2 niveaux. La FSU réaffirme que l’aménagement des rythmes scolaires doit avoir pour objet l’amélioration des conditions d’études et de réussite des enfants et des jeunes, et que cela ne peut en aucun cas se traduire par une nouvelle dégradation des conditions de vie et de travail des personnels. La FSU demande que la future loi d’orientation et de programmation qui sera présentée à la fin de l’année au parlement affiche clairement l’objectif de la réussite de tous les jeunes c’est à dire permettre à chaque jeune de réussir un parcours scolaire complet et de sortir du système éducatif avec une qualification dans le cadre d’une scolarité qui ne peut s’achever à 16 ans.

Cela suppose une révision des contenus à enseigner et conçus dans leur dimension culturelle, et des programmes en lien avec des pratiques professionnelles confortées (plus de maîtres que de classes, travail interdisciplinaire, travail en équipes pluriprofessionnelles…). La FSU propose la création d’un conseil national des programmes.

Cela nécessite aussi la réhabilitation et l’organisation d’une réelle formation des enseignants.

La loi devra également donner l’orientation d’une école mieux ancrée sur le territoire : carte scolaire, refondation de l’éducation prioritaire, lycées agricoles publics et lycées professionnels confortés…afin de réduire les inégalités entre les territoires et de favoriser la mixité sociale.
La loi d’orientation et de programmation devra établir un plan de recrutements sur plusieurs années afin de permettre de répondre aux besoins dans tous les secteurs et pour conforter toutes les missions.

Paradoxalement, il ne sera pas forcément facile de trouver les candidats pour pourvoir tous ces postes pour certains concours. La FSU a proposé de mettre en place un système de pré-recrutements d’étudiants se destinant aux métiers de l’éducation. En proposant d’implanter des emplois sous forme de « contrats d’avenir professeur » à Education nationale, le gouvernement reconnaît la réalité de la crise de recrutement et la nécessité d’élargir le vivier en particulier en aidant les étudiants issus de milieux défavorisés. Ce dispositif est un système d’aide sociale qui peut contribuer à soutenir les étudiants et à démocratiser l’accès aux métiers de l’éducation mais il ne constitue pas un véritable système de pré-recrutement qui reste à construire.La FSU pèsera pour que les missions et services demandés aux étudiants leur permette la poursuite et la réussite de leurs études. Dans de nombreux établissements et écoles, des mobilisations se sont organisées. L’année scolaire 2012-2013 ne peut se dérouler telle que le gouvernement l’avait prévue. Le CDFN demande au ministre les mesures d’urgence pour répondre aux revendications des enseignants et des parents en termes d’emploi, de programmation et d’abandon des réformes.

La FSU appelle à la construction d’une dynamique d’action permettant de peser sur le budget et sur la loi d’orientation. Elle soutient les campagnes de ses syndicats nationaux.

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, la rentrée se fait sous le signe de l’austérité : gel des postes dans les universités et les organismes, non renouvellement de CDD, fermeture de formations, difficultés financières dans les laboratoires, augmentation des dépenses pour les étudiants…Après des années d’attaques contre l’ESR, les attentes des personnels sont grandes. Ils attendent notamment des annonces sur la suppression des Idex et organismes. Il faut dégager les moyens en emplois pour permettre aux universités de titulariser les contractuels remplissant les conditions de la loi Sauvadet et lancer sans attendre un véritable plan de titularisation des précaires et de recrutement pluri-annuel pour faire face aux besoins. Il y a urgence à revaloriser les carrières des personnels Biatoss. Au moment où le gouvernement lance les Assises de l’ESR, la FSU appelle les personnels à faire entendre leurs revendications, notamment lors d’assemblées générales au niveau local. La FSU demande au gouvernement que les personnels et leurs syndicats soient pleinenement associés au débat sur l’avenir de l’ESR.


6 Actions en Corrèze pour la journée internationale de la Paix (Mouvement de la Paix 19)

La FSU 19 adhère au mouvement de la Paix et vous invite à participer avec vos élèves ou seul(e)s à ces évènements

Voici un récapitulatif des événements qui vont se dérouler autour du 21 septembre, Journée Internationale de la Paix :


A BRIVE : Célébration de la Paix auprès de l’Arbre le mercredi 19 sept à 9h15 avec les enfants des centres de loisirs.

Causerie autour de  »Jaurès Homme de Paix » animée par Louis Puydebois le 21 sept de 17h à 18h à la Médiathèque.

Exposition du 18 au 25 septembre inclus "Jaurès Homme de Paix" à la Médiathèque

A USSEL : Célébration de la Journée Internationale de la Paix le vendredi 21 septembre à 14h 30 auprès de l’Arbre de la Paix en présence des enfants des écoles .

A FORGES : Célébration de la J. I . de la Paix le vendredi 21 septembre à partir de 14h30 auprès de l’Arbre avec les enfants des écoles.

A St CHAMANT : Célébration de la J.I. de la Paix le vendredi 21 septembre à 15h 45 auprès de l’Arbre avec les enfants des écoles.

A St MARTIAL ENTRAYGUES : célébration de la J.I. de la Paix le vendredi 21 sept à 18h 30 avec la population.

A St MARTIN LA MEANNE : PLANTATION d’un Arbre de la Paix le samedi 22 septembre à 11h

A TULLE : Célébration auprès de l’Arbre avec la participation des enfants du Centre de loisirs du Chambon (sous le marché couvert de la gare si mauvais temps ) le mercredi 26 septembre à 14h30

A ARGENTAT, ville de Paix : Célébration le jeudi 27 septembre, sans doute à 15h 45(?) avec les enfants des écoles ( horaire à repréciser avec la municipalité sous peu)

A CHANTEIX : PLANTATION d’un Arbre de la Paix probablement le 20 octobre ; date et horaire à confirmer .

Malemort, ville de Paix, a planté 3 Arbres de la Paix le 28 juin journée consacrée à la Paix (un dans chaque groupe scolaire ).