Sommaire :
1 édito
2 lettre ouverte du Conseil Fédéral Départemental et du bureau départemental de la FSU 19 aux élu-e-s et aux responsables politiques
3 Réduire encore les dépenses publiques ou préparer mieux l’avenir ? Communiqué de presse de la FSU
4 POUR LES ESPE, LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE TOUJOURS SEUL A LA MANOEUVRE, IGNORANT LE MONDE UNIVERSITAIRE ! communiqué du SNESUP / FSU
5 communique FSU mesures categorielles dans l’Education nationale
6 communiqué de presse SNE-FSU (syndicat national de l’environnement) départ Delphine Batho

1 édito
Pour ce dernier édito de l’année scolaire nous serons brefs, même si l’actualité est riche…

Pourtant les mauvais coups continuent de pleuvoir et nous venons de connaître le dernier en date d’hier…la commission lycée a entériné le projet de degré organisant l’école et le collège en cycles de 3ans… cycle 1 (maternelle), cycle 2 (CP, CE1, CE2), cycle 3 (CM1, CM2, 6ème), cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème). Il est évident que cette organisation va totalement à l’encontre des mandats des syndicats de la FSU qui demandent de redonner un avenir et une identification claire au collège entre école élémentaire et lycée… Nous aurons l’occasion d’y revenir dès la rentrée…
Concernant les actions prévues, nous pouvons dès à présent, alors que les organisations syndicales interprofessionnelles se réunissent de nouveau lundi 8 juillet pour finaliser, vous annoncer une journée d’actions (donc de grèves et manifestations) pour le 12 septembre concernant les retraites… Pourquoi si tôt dans l’année ? Tout simplement parce-que le projet de loi sera présenté le 17 en conseil des ministres avant une présentation à l’assemblée à partir du 20… Comme vous pouvez le voir le gouvernement à l’intention d’aller très vite et la riposte syndicale et populaire se doit d’être également très rapide…

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé-e-s des décisions départementales avant la pré rentrée et dans les tous premiers jours de septembre (l’obligation de déclaration pour les collègues du 1er degré n’ayant toujours pas été abrogée par le gouvernement…)
Les instances départementales de la FSU 19 ont décidé lors du dernier CDFD l’envoi d’un courrier aux élu-e-s et responsables politiques leur signifiant nos très vives inquiétudes par rapport aux politiques suivies… Dans un premier temps ce courrier que vous trouverez en pièce jointe se présente sous la forme d’une lettre ouverte portant sur différents points, mais pourra se décliner dans l’avenir par des courriers ciblant un seul sujet (les retraites par exemple) qui pourront être individualisés et utilisables par tout un chacun qui pourra l’envoyer, à l’envi, à l’élu-e de son choix…

Il nous reste donc à vous souhaiter des vacances bien méritées…

Jean-Louis Puydebois

3 Réduire encore les dépenses publiques ou préparer mieux l’avenir ? Communiqué de presse de la FSU :

Réduire encore les dépenses publiques ou préparer mieux l’avenir ?

Alors que commence à l’assemblée nationale l’examen du projet de loi de finances, la FSU tient à réaffirmer la nécessité de sortir de la logique de réduction des dépenses publiques.

Ce ne sont pas les dépenses publiques qui sont responsables de la crise que subissent les salariés, les chômeurs, les jeunes et les retraités. Sa cause est d’abord la logique spéculative de la finance que les subprimes ont révélé. C’est une crise systémique du capitalisme financier et de la dérégulation.

Les services publics ont eux, au contraire, fait la preuve de leur rôle pour lutter contre les inégalités et maintenir la cohésion sociale. Ils ont permis de protéger l’accès aux droits de toutes et tous.

Sortir de la crise nécessite de répondre encore mieux aux besoins de la population. Il faut aussi préparer les nécessaires mutations. Les investissements dans les services publics et dans la Fonction publique sont indispensables. Il s’agit bien d’investissements d’avenir. Il s’agit bien aussi d’un projet et d’un choix de société.

Alors que nous devons réaliser la transition écologique, alors qu’il est urgent de lutter contre la fraude fiscale, alors que la sécurité sanitaire de la population est régulièrement remise en cause, alors que l’intérêt de notre pays nécessite le développement des actions culturelles et sportives… Comment le gouvernement peut-il envisager de supprimer encore des emplois et de diminuer les moyens de fonctionnement dans les ministères des finances, de l’environnement, de l’agriculture ou encore de la culture ?

Le gouvernement a reconnu le rôle que jouent les services publics dans le développement de notre pays lors de la conférence sociale. Il présentera prochainement un projet de loi pour conforter le statut de la Fonction publique. Il s’agit maintenant de passer aux actes en donnant à la Fonction publique les moyens de jouer son rôle.

Car ce discours risque d’être aujourd’hui contredit par les mesures d’austérité préconisées pour le budget 2014 qui est centré sur une réduction sans précédent de la dépense publique se traduisant notamment par une diminution nette du nombre d’emplois publics et la poursuite de l’austérité salariale.

La modernisation de l’action publique doit rompre avec la RGPP. Des emplois doivent être créés dans tous les secteurs où cela est nécessaire. Il faut en finir avec le gel des salaires et revaloriser les carrières, ce qui permettraient une relance de la consommation, facteur de développement économique… voilà les mesures urgentes qu’attendent les agents de la Fonction publique, qui conforteraient réellement la Fonction publique.

Dans ce contexte, les préconisations de la Cour des comptes font seulement figure d’une provocation inacceptable.

Pour mener des politiques publiques ambitieuses, le gouvernement et le parlement doivent maintenant choisir. Ils doivent sortir de cette logique des politiques d’austérité économiquement inefficace et socialement dévastatrices conduisant à toutes les formes de repli. C’est indispensable pour répondre aux enjeux du 21ème siècle.

Dans le cadre de l’intersyndicale de la Fonction publique, la FSU mettra tout en œuvre pour refuser ces politiques d’austérité et conforter réellement la Fonction publique.

4 POUR LES ESPE, LE MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE TOUJOURS SEUL A LA MANOEUVRE, IGNORANT LE MONDE UNIVERSITAIRE ! communiqué du SNESUP / FSU

Visiblement seul interlocuteur accrédité par le gouvernement, le ministre de l’éducation nationale s’est positionné lors d’une interview de l’AEF sur la formation des enseignants et les futures Écoles supérieures du professorat et de l’éducation.

Des ESPE bâclées :

Le ministre de l’éducation nationale annonce en lieu et place de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche que certains projets d’ESPE jugés non aboutis, seront retoqués, accrédités pendant seulement un an, alors que la loi prévoit le maintien des IUFM dans ce cas de figure. Le mode de gouvernance des ESPE favorise le rôle et l’autorité des recteurs et inspecteurs, pilotés dans les académies en toute hâte pour une annonce d’ouverture au 1er septembre. L’opacité constatée augure mal de la suite en termes de collégialité qui, avec la recherche elle aussi absente, sont au coeur des fondements des formations universitaires.

Étudiants grands perdants :

Ils sont les grands absents des propos du ministre, en particulier sur les conditions de la rentrée. Entre une première année de master surchargée par un concours qui les empêchera de se concentrer sur l’apprentissage de leur futur métier et une deuxième année de master où ils se formeront par eux-mêmes à mi-temps, en servant de remplaçants pour le ministère de l’éducation nationale, le cursus pour devenir enseignant ressemblera à un parcours d’obstacles.

Personnels bafoués :

Le ministre de l’éducation nationale persiste, dans cette interview, à affirmer que les enseignants et enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche ne sont pas des professionnels de l’éducation, et ignore le principe-même des équipes pluri-catégorielles qui ont pourtant fait leurs preuves.

Enfin, les critiques du ministre envers les universités et leurs capacités historiques à former les enseignants, oublient que celles-ci ont dû travailler dans un temps très insuffisant pour une telle réforme de la formation des enseignants, sans aucun texte réglementaire stable et concerté, fluctuant au fil des semaines, et accumulant les retards par rapport à l’agenda initial.

Devant un tel gâchis d’une réforme pourtant attendue par la communauté éducative, le SNESUP réitère sa demande de remise à plat de la réforme et de moratoire d’un an.

5 communique FSU mesures categorielles dans l’Education nationale

Mesures catégorielles dans l’Education nationale : des premières mesures qui en appellent d’autres pour tous

Le ministère a réuni mercredi 26 juin les organisations syndicales pour présenter ses priorités concernant les 90 millions de mesures catégorielles pour l’année 2013. Sans surprise, la FSU a constaté que ce maigre budget n’avait pas vocation à s’adresser à tous les personnels de l’Education nationale déjà fortement touchés par une inacceptable quatrième année consécutive de blocage des salaires.

Dans ce contexte, la création d’une indemnité d’accompagnement et d’évaluation des élèves en faveur des PE comme l’augmentation des ratios de promotion à la HC des CPE et des PE constitue un premier pas pour les personnels concernés qui nécessitera d’aller plus loin.

En outre, soucieuse de l’intérêt de l’ensemble des personnels, elle regrette qu’on n’ait pas abordé l’ensemble des indemnités, notamment celles des enseignants documentalistes, Copsy , DCIO, CPE afin de les revaloriser.

La FSU enregistre les augmentations symboliques du taux indemnitaire pour les personnels non enseignants en estimant que les montants mis au regard de la politique affichée de priorité aux rémunérations les plus faibles ne répond pas aux attentes des personnels. Elle rappelle son opposition à l’intégration des attachés et des CASU dans le corps interministériel.

La FSU prend acte que le ministère ait enfin pris en compte les problèmes du reclassement des non titulaires soulevés maintes fois, notamment en CTM par les syndicats du second degré de la FSU ; l’introduction dans les décrets statutaires d’une mesure de sauvegarde de la rémunération précédente des agents contractuels lors de la réussite aux concours internes, réservés et examens professionnalisés constitue une première avancée.

Pour la FSU, la revalorisation de tous les personnels de l’Education nationale est plus que jamais d’actualité et demande qu’elle se réalise pour l’ensemble des catégories dans une programmation pluriannuelle.

6 communiqué de presse SNE-FSU (syndicat national de l’environnement) départ Delphine Batho

Pour le Syndicat National de l’Environnement FSU, l’éviction de Mme BATHO du

gouvernement n’est que la conséquence de l’abandon par ce gouvernement de toute

velléité de mener une politique environnementale courageuse et de réorienter ses

politiques vers le développement durable.

Les coupes budgétaires annoncées en 2014 pour le ministère de l’écologie et pour ses

opérateurs vont une nouvelle fois bouleverser le fonctionnement des services qui devrontfaire face à des diminutions d’effectifs bien supérieures au départ naturel. Ce sont des pans entiers de missions qui sont remis en cause.

Dans ce contexte, les politiques environnementales sont particulièrement touchées. . Il est complètement incohérent, en plein débat national sur la transition énergétique, de citer le principal opérateur (l’Ademe) comme première cible d’économie. Le prélèvement prévu pour le compte de l’Etat de 220 millions d’euros sur le budget des agences de l’eau, soit un peu plus de 10 %, ainsi que le plan triennal de réduction d’effectif, mettent à mal des politiques pourtant jugées prioritaires il y a à peine un an.

La création d’une Agence Française de la Biodiversité voulue par le Président de la

République est aujourd’hui menacée. Les contraintes budgétaires d’une part et la pression du lobby cynégétique d’autre part, ont abouti à un projet incohérent et illisible qui, s’il était maintenu en l’état, relèverait d’une simple opération de communication.

La crise économique éclipse les crises écologiques et climatiques profondes que nous

traversons. Elles n’en sont pourtant pas moins graves aujourd’hui qu’hier !! Mme BATHO, en défendant son budget face à cette réalité, n’a fait que son métier de ministre de l’écologie. Ce pourquoi elle a été remerciée !

Le SNE-FSU, fort de son expertise, défendra devant Philippe MARTIN la cohérence d’une politique de l’environnement et du développement durable et celle d’un service public dédié à ces missions d’intérêt intergénérationnel.