Sommaire :

1 Edito

2 Boycott du CTPM par les organisations syndicales

3 Appel des 25 (collectif l’éducation est notre avenir)) pour le 22 janvier

4 Démantèlement des CIO, signez la pétition :

5 Le ministère persiste, mais pour nous : C’est CLAIR, c’est toujours non !

6 Bonnes vacances, joyeuses fêtes

1 Edito

Ce dernier édito avant les fêtes et les vacances aurait dû, aurait voulu être enfin porteur de bonnes nouvelles… Hélas, 3 fois hélas, les jours se suivent et se ressemblent avec leurs lots de terribles ou mauvaises nouvelles… Celles d’aujourd’hui concernent les annonces de carte scolaire… Hier peu avant le Conseil Technique Paritaire Ministériel , boycotté par ailleurs par les organisations syndicales (voir ci dessous le communiqué de presse), la répartition nationale et académique des suppressions de postes dans l’Education Nationale est parue… 3367 suppressions d’emplois dans le 1er degré public, 4800 suppressions d’emplois dans le second degré public, suppressions de 600 emplois administratifs au 1er septembre 2011.

Pour notre académie, 53 postes dans le 1er degré (avec 8 élèves en plus), 95 postes dans le second degré (avec 1 % d’élèves en plus) et l’on peut s’attendre à au moins une vingtaine de postes d’administratifs qui seront rendus…

Combien pour notre département ?

Au jeu des pronostics, nous avons beaucoup de chances de perdre, mais nous allons tout de même nous y risquer…

Dans le 1er degré :

Sachant

que les statistiques rectorales disent que la Creuse perd 46 élèves, la Corrèze 97 et que la Hte Vienne en gagnerait 151,

que la Creuse a été très durement ponctionnée ces dernières années, qu’avec 151 élèves en plus le 87 devrait obtenir des ouvertures et donc peu de fermetures,

il s’avèrerait que la Corrèze serait le département le plus touché… et nous pouvons estimer (dans une fourchette assez large) la ponction entre 20 et 40 postes…

Concernant le second degré, cette année, nous pensons que la coupe visera en premier lieu les collèges… au moment même où le Conseil Général présente une charte visant à sauvegarder l’ensemble des collèges du département … Nous pouvons donc nous attendre à une trentaine de suppressions d’équivalents temps plein pour notre département…

Les services de l’Inspection Académique ayant été fortement "élagué", nos pronostics de fermetures se reporteront donc vers les services administratifs des établissements où elles ne manqueront pas d’engendrer pagailles et surcharges de travail pour les restant(e)s…

En résumé nos funestes projections nous feraient envisager la suppression de près de 70 emplois dans le département (l’équivalent d’une belle entreprise !!!)… ce qui, nous l’espérons, devrait engendrer une riposte à la hauteur de l’attaque de la part des salarié(e)s mais également des parents…

De part le fait des élections cantonales et donc par une nouvelle manipulation de la majorité, les CTP et autres CDEN sont reportés au 7 et 8 avril 2011…

Il est évident que nous ne serons pas soumis au droit de réserve et que nous saurons rappeler aux électeurs, comme l’intersyndicale corrézienne l’avait déclaré lors d’une intervention en plein Conseil Général, qui a soutenu ou appartient à un parti qui a voté la loi scélérate sur les retraites ou qui soutien le massacre des services publics dont évidemment celui de l’Éducation…

Mais nous ne devons pas attendre ces échéances électorales pour nous mobiliser et nous espérons que le samedi 22 janvier des milliers de manifestants ( des millions en France) rappelleront à nos gouvernants que cela suffit !!!

Que se vayan todos ! – Tots fora ! – Send them away !

Vamos corer com eles ! – Che tutti vanno via ! – Raus alle !

« jetons les dehors ! »

2 Boycott du CTPM par les organisations syndicales

Communiqué de presse commun FERC-CGT, SGEN-CFDT, SE-UNSA, FSU

Boycott du comité technique paritaire ministériel : les dotations ministérielles connues quelques heures avant la tenue de la réunion sont en forte baisse.

Le ministre de l’Education nationale doit présenter, au CTPM du 17 décembre, la répartition des moyens budgétaires entre les académies pour la prochaine rentrée scolaire. Les documents préparatoires ne sont parvenus aux organisations syndicales que le jeudi 16 décembre en début d’après midi. Le travail des représentants syndicaux ne peut se faire dans des conditions correctes de préparation. Dans un contexte généralisé d’augmentation des effectifs, plus significative dans l’enseignement public que dans l’enseignement privé, le ministère nous livre quelques heures avant la tenue du CTPM, prévu le 17 décembre, le prix à payer pour réduire l’investissement de la nation en matière d’éducation : 3367 suppressions d’emplois dans le 1er degré public, 4800 suppressions d’emplois dans le second degré public, suppressions de 600 emplois administratifs au 1er septembre 2011.

Malgré l’augmentation du nombre des élèves, la seule mission « enseignements scolaires » rend 8767 emplois s’ajoutant aux 42000 supprimés ces trois dernières années. Cette politique, d’application dogmatique du non remplacement d’un départ en retraite sur 2, met en cause la qualité du service public d’éducation malgré l’engagement de ses personnels. Elle n’est pas de nature à lutter contre les inégalités scolaires et à amener plus d’élèves vers mieux de réussite. Les fédérations signataires ont décidé de ne pas se rendre à la première convocation du CTPM qui ne pourra donc pas avoir lieu ce vendredi 1 décembre.

Paris, le 17 décembre 2010

3 Appel des 25 (collectif l’éducation est notre avenir) pour le 22 janvier

Paris, le 16 décembre 2010

Communiqué de presse

Le 22 janvier, refusons le budget de pénurie de l’Éducation nationale !

Le collectif « L’éducation est notre avenir » dénonce les effets catastrophiques qu’aura la mise en œuvre du budget 2011pour l’Éducation nationale, s’il est adopté par le Parlement. D’ores et déjà, compte-tenu du résultat prévisible du vote, les organisations membres du collectif appellent tous les citoyens et futurs citoyens de ce pays à un premier acte de refus des conséquences de ce budget, le 22 janvier 2011.

Le budget 2011prévoit la suppression de 16 000 emplois et n’affiche d’autre ambition pour le système éducatif que la recherche d’économies à partir du dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Pourtant, les effectifs d’élèves vont continuer d’augmenter et la part du PIB français destinée aux enseignements primaires et secondaires a diminué dans la période récente en passant de 4,5% en 1995 à 3,9% en 2006.

Le collectif appelle lycéens, étudiants, parents d’élèves et personnels de l’éducation à participer à la journée nationale de mobilisation du 22 janvier qui prendra des formes variées dans les départements (manifestations, rassemblements, débats). Cette première étape sera, n’en doutons pas, prolongée par d’autres initiatives durant les 2e et 3e trimestres.

Ensemble, refusons les fermetures de classes, la disparition des RASED, les suppressions de places en maternelle, la baisse des dotations des collèges et lycées, le manque d’ambition du plan Licence à l’université, les réductions de postes et d’options, les hausses d’effectifs dans les classes… Exigeons une véritable formation professionnelle des enseignants sans laquelle les écarts entre élèves vont continuer à se creuser !

Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique et ambitieuse.

www.uneecole-votreavenir.org

4 Démantèlement des CIO, signez la pétition :

Non au démantèlement des services publics d’orientation !

http://www.snes.edu/petitions/?petition=18

5 Le ministère persiste, mais pour nous : C’est CLAIR, c’est toujours non !

Communiqué de presse

CGT Éduc’action, SE-UNSA, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SUD Éducation

Suite aux "états généraux de la sécurité à l’école" d’avril 2010, le ministre de l’Éducation nationale a décidé de lancer autoritairement l’expérimentation CLAIR (Collège et Lycée pour l’Ambition, l’Innovation et la Réussite) censée remédier aux difficultés rencontrées dans les établissements.

Les organisations syndicales nationales CGT Éduc’action, SE-UNSA, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SUD Éducation, constatent que ce dispositif a été imposé dans 105 établissements.

Depuis des semaines, les personnels, avec leurs organisations syndicales, ont exprimé leurs désaccords à tous les niveaux -en CA, CTP, CAP et CCP, dans des rassemblements, des interventions, des pétitions-, et pour beaucoup, leur volonté de sortir de ce dispositif.

Les organisations syndicales considèrent que le dispositif CLAIR est un laboratoire de déréglementation des établissements, des statuts, et de dérégulation de la gestion des personnels. Dans ce cadre, le nouveau préfet des études est très largement contesté.

La situation actuelle et la préparation de la rentrée prochaine inquiètent fortement les personnels : non respect de leurs statuts, moyens pour l’Éducation prioritaire remis en cause, indemnités à géographie variable, rupture de contrats des personnels non titulaires…

Ce dispositif ne répond pas aux besoins des élèves. Il ne peut servir de "modèle", notamment pour l’Éducation prioritaire de demain. Il doit être abandonné.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, SE-UNSA, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SUD Éducation, demandent le retrait de la circulaire n°2010-096 du 7 juillet 2010 sur le dispositif CLAIR et l’abandon de toute pression à l’égard des personnels.

Le 14 décembre 2010