Sommaire :

1 On continue : appel départemental pour le 28 en PDF… tract à reproduire et distribuer

Brive : 10 h Place Churchill (ex place Thiers) ; Tulle : 15 h La gare ; Ussel : 15 h place de la République

2 Déclaration de l’intersyndicale dans l’hémicycle du Conseil général vendredi 22 après midi

3 message de soutien d’un syndicat marocain

4 Manifestations à l’étranger aussi : Lien vers un sit-in de français à Rabat

5 communiqué intersyndicale des infirmier(e)s scolaires

6 Résultats des élections à la DDI (fonction publique territoriale) : En Corrèze, à la DDCSPP (La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations ex DDASS) 4 sièges sur 6 avec 44,16% des voix pour la liste de la FSU 19

2 Déclaration de l’intersyndicale dans l’hémicycle du Conseil général vendredi 22 après midi :

Vendredi après midi, après un transfert de Brive, Tulle, Ussel en opération escargot, 150 manifestants ont "envahi" la séance pléinière du Conseil général de la Corrèze, où une déclaration intersyndicale a été lue et remise à l’ensemble des conseillers généraux demandant à ces derniers de faire remonter dans leurs partis politiques respectifs le message suivant " Lors des prochaines échéances électorales, les salariés et citoyens de ce pays se souviendront des prises de position de chacun lors du vote du projet de loi sur les retraites"…

Déclaration au Conseil Général de l’Intersyndicale Corrézienne CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires et UNSA

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux,

Notre présence, en ces lieux, n’a rien de symbolique.

C’est bien aux élu(e)s de proximité que l’intersyndicale corrézienne a décidé de venir s’adresser aujourd’hui.

Les salariés du Pays ont la très nette et désagréable impression de payer les conséquences d’une crise dont ils ne sont, en rien, responsables.

Cette société de l’argent roi est malade, et la réforme des retraites cristallise le ressentiment d’injustice sociale de "la France qui se lève tôt". Emplois, salaires, retraites, ce triptyque social est plus que jamais d’actualité dans tous les cortèges.

En tant que représentants du Peuple, mais également représentants des différents partis politiques, vous avez le devoir de faire remonter dans vos instances respectives la colère qui gronde dans notre département.

En effet, nous venons vous exprimer ici notre irritation face à un président de la République obtus sans oublier son gouvernement, sa majorité présidentielle dont nombre d’entre vous faites partie…

La pseudo réforme des retraites est un des vecteurs de cette colère et participe au raz le bol général de la population…

Nous sommes venus vous rappeler

· que 7 citoyens sur 10 soutiennent le mouvement contre la réforme des retraites

· que parmi eux 38 % affirment avoir voté pour Nicolas Sarkozy en 2007

· que cet appui ne cesse de croître, passant de 62 % le 7 septembre, à 68 % le 23, et enfin 71 % le 19 octobre.

Nous sommes venus vous dire que la stratégie jusqu’au-boutiste et irresponsable de la majorité présidentielle ne peut conduire qu’à la radicalisation des actions et à des affrontements devenant maintenant quasi inévitables.

L’obstination et l’entêtement du gouvernement sur sa réforme injuste des retraites, entraîne le pays dans un mur.

La situation peut tourner à tout moment à une quasi insurrection. Des situations dangereuses sont vécues par des jeunes manifestants ; des salariés, largement échaudés, pourraient également perdre toute raison.

Nous sommes venus vous dire que, depuis des mois, l’intersyndicale que nous représentons, ne cesse de réclamer un dialogue et des négociations dignes d’une réelle démocratie.

Nous sommes venus vous dire que NOUS avons gagné la confiance des Français en gagnant la bataille idéologique, même si le gouvernement et sa majorité pensent avoir gagné la bataille politique et législative avec, pour seule légitimité un peu moins de 30 % d’opinion favorable.

Nous sommes venus vous dire que nous nous souviendrons comme l’ensemble des citoyens qu’un député corrézien sur 3 a voté ce texte à l’assemblée nationale.

Nous sommes également venus vous exprimer haut et fort, qu’alors que l’ensemble des français va souffrir des applications de cette réforme en tous points néfastes, l’amendement 249 rect a été rejeté par l’assemblée nationale.

En effet, cet amendement visait à aligner les régimes spécifiques des retraites des membres du gouvernement et des parlementaires sur le régime général… C’est d’autant plus inacceptable que ce régime spécial est largement déficitaire et qu’une fois de plus, c’est la majorité des français qui va devoir financer ce déficit.

Il est inconcevable que certains parlementaires veuillent s’exonérer de cette réforme. Où est donc la justice sociale affichée ?

Nous sommes venus vous dire qu’à l’heure des prochaines échéances électorales, dont celle de cette assemblée où nous nous trouvons aujourd’hui, NOUS, responsables syndicaux, sauront rappeler l’ensemble de ces choix aux citoyens de notre pays.

Si les élu(e)s du peuple refusent de l’écouter et de l’entendre, celui-ci saura, lors du passage dans les isoloirs, le leurs rappeler !!!

Il devient urgent que le chef de l’état, garant de l’ordre, de l’unité et de la cohésion sociale du Pays, prenne toutes ses responsabilités. Il en va de l’intérêt général du Pays ! Un gel de la réforme, en vue de négociations avec les partenaires sociaux, sont désormais devenus inéluctables afin de stopper ce conflit.

3 message de soutien d’un syndicat marocain

Cher (e)s camarades,

Bonjour,

Le syndicat marocain U.M.T. (Union Marocaine du Travail) apporte son soutien total et son entière solidarité avec toutes les organisations ouvrières, les travailleuses, les travailleurs, les chômeurs, les retraités et la jeunesse de la France en lutte contre la réforme régressive des retraites et contre les plans d’austérité imposés aux peuples.

Recevez, cher(e)s camarades, l’expression de nos très fraternelles salutations solidaires et syndicalistes.

Le Bureau Régional des syndicats U.M.T.

de Rabat, Salé, Temara.

1, AV. Jean Jaurès, Rabat (Maroc).

Le syndicat marocain U.M.T. en bref :

"-" UMT : Union Marocaine du Travail, est une organisation syndicale marocaine a été fondée en mars 1955 à Casablanca avant l’indépendance du Maroc

4 Manifestations à l’étranger aussi : Lien vers un sit-in de français à Rabat

Objet : Voir photos du sit-in des citoyens français de Rabat contre la réforme injuste des retraites en France !!

Les photos du sit-in sont sur le web du syndicat français SNES-FSU :

www.hdf.snes.edu

Réunis près de 80 devant l’Ambassade de France à Rabat le jeudi soir 21 octobre 2010, les citoyens français ont remis une pétition d’environ de 400 citoyens de Casa et de Rabat au Commissaire de l’Ambassade de France au Maroc pour Monsieur l’Ambassadeur de France au Maroc.

Plusieurs journalistes étaient présents pour ce rassemblement pacifique. D’autres actions sont déjà envisagées afin d’obtenir le retrait de cette réforme injuste des retraites.

Xavier GOSSET responsable du syndicat français SNES-FSU du Lycée français DESCARTES à Rabat (Maroc).

N.B.

L’U.R. des syndicats U.M.T. de Rabat,Salé, Temara circule cette info par solidarité avec nos camarades des organisations syndicales de France en lutte contre la réforme injuste des retraites

5 communiqué intersyndicale des infirmier(e)s scolaires

Santé des élèves et des étudiants : les infirmier(e)s de l’Education Nationale interpellent Luc Chatel

D’une part, ensemble, ils/elles constatent au quotidien l’apparition de nouvelles demandes et de nouveaux besoins des élèves et des étudiants. Deux faits marquants sont observés : la deuxième cause de mortalité des jeunes est le suicide, 62% des élèves expriment un stress induit par l’Ecole et personne ne doit l’ignorer.

D’autre part, les deux organisations syndicales infirmières ont œuvré et animé un collectif de syndicats et d’associations professionnelles qui a conduit à l’universitarisation des études infirmières dans le processus LMD. Les conséquences sont une évolution des qualifications et la reconnaissance sociale tant attendue, par un reclassement en catégorie A à la Fonction Publique. De manière régulière et pérenne, les différents responsables politiques (Elysée, Matignon et le Ministre de l’Education Nationale) se sont engagés à une transposition concomitante de cette évolution statutaire à la Fonction Publique Etat. Or à ce jour, toujours rien pour les infirmières de l’Education nationale !

Par conséquent, il nous parait urgent de mener à terme le chantier de la catégorie A à l’Education Nationale. Et c’est seulement ensuite qu’il sera possible d’engager les travaux sur les missions sans précipitation en toute sérénité.

D’ores et déjà le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA éducation refusent catégoriquement l’orientation des missions de la profession infirmière qui la conduirait à participer et à faire des visites médicales systématiques car elles ne veulent pas que les usagers soient trompés. Enfin, il leur parait inconcevable que le supérieur hiérarchique des infirmier(e)s à l’Education nationale, soit quelqu’un d’autre que le chef d établissement de l’EPLE.

Le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA éducation recueillent aux élections professionnelles plus de 95 % avec un taux de participation de 70%. Ils sont donc les deux seuls syndicats représentatifs dans le corps des infirmières de l’Education Nationale et de l’enseignement supérieur.