Sommaire :

1 on continue : Actions prévues pour la fin de la semaine

2 Communiqué FSU : retraites : ça ne passe toujours pas…

3 en PDF, appel unitaire commun de Toutes les Organisations syndicales et des organisations de jeunes UNL, FIDL et UNEF

4 Lettre de certains proviseurs aux parents et commentaires en rouge à ce courrier

1 on continue : Actions prévues pour la fin de la semaine

Encore plusieurs millions de manifestants, de tous âges, de toutes conditions dans les rues hier… Toujours le même mépris de Sarkozy, Fillon et de cette majorité qui ne représentent même plus 30 % des français… mieux même 38 % des personnes ayant voté pour Sarkozy en 2007 soutiennent l’action contre ce projet de réforme des retraites !!!

En Corrèze comme ailleurs, nous ne ferons pas cas de la bataille des chiffres qui ridiculisent à chaque fois un peu plus, les services des renseignements généraux et les journalistes qui optent maintenant pour une moyenne entre chiffres police et chiffres syndicats… Celles et ceux qui étaient dans les manifestations corréziennes, hier, peuvent se faire une idée sur les 3500 à Brive (RG) et les 6 à 8 000 (presse)… En ce qui concerne l’interpro une chose est certaine, nous étions plus de 25 000 sur les 3 manifestations hier.

l’intersyndicale s’est tenue hier à Tulle sitôt que nous sommes sortis de chez le préfet …

Elle a décidé d’apporter son soutien et d’appeler à participer aux actions suivantes :

barbecue géant demain à midi au dépôt de carburant de Brive Ouest
aux pique-niques qui étaient prévus (avec distribution de tracts) à Brive carrefour de photonis puis manif médef, à Tulle à la CCI au Puy Pinson et à Egletons devant entreprise Charal, jeudi midi
aux rassemblements devant la stèle de la Résistance, place du 15 août à Brive jeudi 12 h 30 et à 14 heures devant le tribunal de Brive en soutien au syndicat CGT de l’Hôpital…

rassemblements à 17 h Tulle et Ussel et 17 h 30 à Brive comme lundi… L’opération escargot sur l’A20 est suspendue… nous déciderons sur place quoi faire, petite opération escargot ou barrages filtrants…

Vendredi, nous appelons à rejoindre le conseil général qui se réunit en pléinière à 14 heures… opération escargot à partir de Brive, RDV 12 h 30 parking Babou à Malemort, Ussel décidera de la manière de rejoindre le CG… Une déclaration de l’interpro sera lue ou distribuée aux élu(e)s afin qu’ils fassent remonter notre colère dans les instances de leurs partis respectifs…

Les organisations syndicales se réunissent chacune de leur côté aujourd’hui et se retrouveront en interpro demain à Paris… Elles décideront des suites à donner au mouvement durant les vacances et à la rentrée, même si le Sénat vote la loi demain… Ce n’est pas fini on continue !!!

2 Communiqué FSU : retraites : ça ne passe toujours pas…

Communiqué FSU, le 19 oct 2010

Retraites : ça ne passe toujours pas…

Ce 19 octobre, à l’approche du vote au Sénat, les salariés du public et du privé, les jeunes, les chômeurs et les retraités ont une nouvelle fois exprimé massivement leur rejet du projet de réforme des retraites.

Cette 6ème journée de mobilisation en un mois et demi, a été une journée de grèves et de manifestations de grande ampleur alors que, dans les départements et dans les différents secteurs d’activité, se multiplient blocages, manifestations départementales, initiatives diverses et grèves reconductibles. La FSU soutient ces actions et ces grèves. Elle appelle à élargir et généraliser encore ce mouvement dans les jours qui viennent. Elle continue pour cela à réunir les personnels afin de débattre avec eux des suites à donner en proposant la reconduction de la grève et toutes autres formes d’action qui permettent l’extension du mouvement dans l’unité la plus large.

La FSU condamne l’intervention des forces de police contre des manifestants ou des grévistes, de surcroît particulièrement violente à l’égard des jeunes ces derniers jours.

En s’obstinant à ne pas répondre, le gouvernement fait le choix d’mposer une réforme injuste et inefficace majoritairement rejetée. Il prend le risque de rater un rendez-vous majeur pour l’avenir et les retraites.

C’est pourquoi la FSU demande au gouvernement de retirer son projet, aux sénateurs de ne pas adopter cette réforme injuste et d’entendre nos propositions. Car il existe bien une alternative à ce projet en termes d’emploi, de financement, de reconnaissance de la pénibilité au travail, de réduction des inégalités entre les hommes et les femmes, de prise en compte des années d’étude…Il est possible de construire une réforme des retraites juste, solidaire et durable. C’est ce débat qu’attendent des millions de salariés.

Aujourd’hui la mobilisation continue de s’amplifier et s’ancre partout en France. Toujours soutenue par l’opinion publique, elle est confortée par la mobilisation de la jeunesse consciente des risques qui pèsent sur son avenir. Ceci montre le caractère intergénérationnel de ce mouvement et l’urgence du débat de société sur les retraites, l’emploi et le pouvoir d’achat.

De nouveaux passages en force n’arrêteront pas ce mouvement profond, ni même le vote de la loi s’il devait avoir lieu. Ensemble, salariés du public et du privé, jeunes, chômeurs et retraités sont déterminés à ne pas laisser passer cette réforme. Pour la FSU la mobilisation doit se poursuivre et un nouveau rendez-vous national est nécessaire le plus rapidement possible.

3 en PDF, appel unitaire commun de Toutes les Organisations syndicales et des organisations de jeunes UNL, FIDL et UNEF

4 Lettre de certains proviseurs aux parents et commentaires en rouge à ce courrier

Nous ne pouvons que réprouver ce genre de courrier, les lycéens sans être manipulés sont responsables au contraire du gouvernement…

Le proviseur à Mesdames et Messieurs les Parents d’élèves

Madame, Monsieur,

Depuis plusieurs jours, notre établissement fait l’objet de graves perturbations par des groupes de lycéens ou d’autres jeunes, peu nombreux pour la plupart, qui affirment protester contre la réforme des retraites.Cette première phrase est exactement la même dans plusieurs courriers adressés par différents établissements dans différentes académies et départements du territoire.

J’ai rendu compte de ces faits à Monsieur le Recteur qui m’a demandé de porter à votre connaissance les éléments suivants :

Cette seconde phrase est également présente dans les différents courriers de chefs d’établissements au mot près.

"-" Ces blocages font obstacle au droit à l’éducation, garanti à tous les élèves

et à leur famille. Ils empêchent nombre d’élèves de suivre les cours, ce qui n’est pas admissible.

Il est vrai que le droit à l’Education est garanti à tous les élèves. Pour que les blocages n’aient pas lieu, les chefs d’établissements seraient bien inspirés de mettre à disposition des lycéens mobilisés une salle pour se réunir en assemblée générale pour qu’ils n’aient pas à le faire dehors, devant l’établissement et donc, de faire un blocage.

"-" La présence de lycéens dans la rue attire quelquefois un certain nombre de personnes qui souhaitent troubler l’ordre public et peuvent mettre en cause la sécurité des élèves et des personnels.

Cela s’appelle une manifestation heureusement tous les manifestants ne viennent pas pour troubler l’ordre public – sur la voie publique, ni le recteur, ni le chef d’établissement ne sont comptables de l’ordre public. Seuls le Maire, le Préfet et les forces de police le sont.

Pour ce qui concerne l’établissement lui-même :

Le chef d’établissement est responsable de l’ordre dans l’établissement (art. R 421-10 du code de l’éducation). En cas de difficultés graves, il peut prendre toutes dispositions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du service public (art. R 421-12)

"-" L’absence des élèves en cours est contraire à l’obligation d’assiduité, qui figure dans la loi ainsi que dans le règlement du lycée et s’impose à tous ceux qui y sont inscrits. Elle empêche les lycéens de recevoir les enseignements prévus dans les programmes et nécessaires tant à leur formation qu’à leur réussite aux examens.

Veillez à prévenir sans délai le chef d’établissement de l’absence de votre enfant. L’article L 131-8 du code de l’éducation liste les motifs réputés légitimes : maladie de l’enfant, maladie transmissible ou contagieuse d’un membre de la famille, réunion solennelle de famille, empêchement résultant de la difficulté accidentelle des communications, absence temporaire des personnes responsables lorsque les enfants les suivent.

Les autres motifs sont appréciés par l’inspecteur d’académie, non par le chef d’établissement.

Aussi je vous demande de bien vouloir rappeler à votre enfant qu’l a des droits et des obligations dans le cadre de sa scolarité :

Ses droits lui permettent de faire valoir ses opinions par le biais des instances officielles de l’établissement : assemblée générale des délégués, conseil de la vie lycéenne et conseil d’administration.

La Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France, reconnaît à l’enfant le droit à la liberté d’expression (art. 13), le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion (art. 14) et la liberté d’association et à la liberté de réunion pacifique (art. 15).

Par ailleurs, les droits des élèves ne passent pas uniquement par le biais des instances officielles de l’établissement, ce qui constituerait une restriction de leurs droits. Ainsi, la liberté de réunion peut s’exercer à l’initiative d’un groupe d’élèves de l’établissement pour des réunions qui contribuent à l’information des élèves. Le chef d’établissement autorise, sur demande motivée des organisateurs, la tenue des réunions en admettant, le cas échéant, l’intervention de personnalités extérieures. L’autorisation peut être assortie de conditions tendant à garantir la sécurité des personnes et des biens. (Art. R 511-10 du code de l’éducation).

De même, les publications rédigées par des lycéens peuvent être librement diffusées dans l’établissement. Le chef d’établissement ne peut en interdire la diffusion que si ces écrits présentent un caractère injurieux ou diffamatoire, ou en cas d’atteinte grave aux droits d’autrui ou à l’ordre public (Art. R 511-8).

"-" Ses devoirs concernent l’assiduité, le respect de la liberté d’autrui et celui des biens. J’ajoute que les absences non justifiées figureront sur les bulletins scolaires des élèves concernés.

Pour cela, il est important de bien veiller à justifier les absences de votre enfant.

Pour garantir à chacun le respect de ses droits et préserver aux élèves de notre lycée leurs chances de réussite, nous comptons sur votre indispensable soutien.

Le Proviseur