Sommaire :

1 Action IUFM

2 Casse de l’enseignement professionnel (suite)

3 Coordination Hôpital de Brive, tract en PDF, distribution sur le marché le 19 décembre à 8 h 30 au local CGT de l’Hôpital et le 9 janvier même heure même lieu de rassemblement…pour celles et ceux qui peuvent donner un peu de leur temps…

4 Suicides au travail… Pôle Emploi n’y coupe pas !!

1 Action IUFM

affichette en PDF à tirer et à coller sur les panneaux réservés aux parents, et à diffuser aux collègues.

Mercredi 16 décembre devant l’inspection académique à 11 heures…

2 Casse de l’enseignement professionnel (suite) : SNUEP / FSU

LE GOUVERNEMENT POURSUIT SA CASSE

DU SERVICE PUBLIC D’EDUCATION.

Après la mise en place précipitée de la réforme de la voie professionnelle – réforme qui montre aujourd’hui de façon manifeste ses limites, ses erreurs et ses approximations-, cautionnée par la complaisance de deux syndicats, le ministère de l’Education nationale veut aussi passer en force pour réformer les deux autres voies (générale et technologique). Nous assistons une fois encore aux manipulations médiatiques de ce gouvernement qui se targue d’une supposée consultation nationale et d’un prétendu dialogue avec les organisations représentatives de l’EN. La réalité est autre. A l’instar de Darcos le nouveau ministre L. Chatel est resté sourd aux revendications des personnels. Il n’a pris en compte aucune des remarques formulées par les organisations syndicales.

Pour ces réformes, les mêmes concepts dogmatiques sont mis en avant :

"-" Accroissement de l’autonomie des établissements , comme si gérer la pénurie était un indicateur de réussite et d’équité

"-" Accompagnement personnalisé de quelques élèves au détriment d’une amélioration des conditions d’apprentissage pour tous les lycéens. Cet accompagnement tend à dénaturer les missions des enseignants et à faire disparaître les équipes pluri-professionnelles indispensables à l’accompagnement globale des lycéens. De surcroit, comme en lycée professionnel, cette mesure est des plus vagues quant à son organisation, aux moyens alloués, aux publics visés, ….

Les conséquences sont inacceptables :

"-" des disciplines sont amenées à disparaître, ou a être réduites à des choix optionnels : rappelons que ce sont les luttes des personnels qui ont permis d’intégrer l’enseignement de l’histoire, des arts, de l’économie… dans le parcours scolaire de tous les élèves et que vouloir réduire un cursus aux seules disciplines pensées comme fondamentales par le gouvernement, relève d’une position réactionnaire de l’Education nationale.

"-" La volonté de ce gouvernement de donner encore plus de pouvoir au conseil pédagogique, instance où les membres devraient être désignés par les directions d’établissements, n’a d’autres fins que de mettre en concurrence ce dernier avec le conseil d’administration qui est, lui, composé de membres élus par tous les personnels, élèves et parents d’élèves.

Ces réformes se font dans un contexte de suppressions de milliers de postes et d’une précarisation de plus en plus importante chez les personnels de l’E.N.

Ce sont des reformes néfastes pour le service publique de l’éducation :

"-" Elles hiérarchisent davantage les séries entre elles et réduisent les possibilités de passerelles entre les trois voies de formation.

"-" Elles tendent à modifier l’organisation du lycée en introduisant des outils de type managérial qui transforme progressivement le sens même d’enseigner. L’école ne peut être confondue avec l’entreprise. Les finalités de chacune de ces institutions étant opposées : à l’école il est nécessaire d’investir pour l’avenir (le retour sur investissement ne peut se mesurer en son sein), une entreprise n’a d’autre vocation que la rentabilité ! C’est vraiment ne rien connaître du système éducatif que de vouloir rendre l’école rentable !

"-" Elles vont détériorer de façon importante et durable les conditions de travail des enseignants et donc la qualité du service dispensé pour tous les élèves.

Cette école, a minima, les personnels n’en veulent pas ! D’ailleurs, face au déni du gouvernement, les mobilisations de lycéens (Nantes, Rennes, Paris) et de personnels qui ont eu lieu en novembre, se poursuivront jeudi 10 décembre jour où le Conseil Supérieur de l’Education (CSE) est supposé entériner cette réforme. Et démolir encore plus la voie professionnelle !

Le SNUEP-FSU dénonce des projets dangereux pour l’avenir des jeunes et du système éducatif.

Le SNUEP-FSU appelle tous les collègues à se mobiliser et à se réunir en AG pour débattre des formes d’actions à mettre en place pour contrer la casse du service publique d’éducation.

Le SNUEP-FSU appelle aussi tous les collègues à rejoindre les mobilisations régionales du jeudi 10 décembre pour dénoncer l’autonomie des lycées et les conditions désastreuses de cette rentrée en LP

Le SNUEP- FSU soutient tous les personnels et les lycéens qui seront dans l’action ce jeudi 10 décembre.

Le Secrétariat National

4 Suicides au travail… Pôle Emploi n’y coupe pas !!

Gros malaise à Pôle Emploi

Plusieurs agents de Pôle emploi ont tenté de mettre fin à leurs jours. Le stress lié à la fusion ANPE-Assedic est pointé du doigt.

Quatre conseillers de Pôle emploi ont tenté de mettre fin à leurs jours ces dernières semaines, dont trois en Ile-de-France. Délégués du personnel franciliens et direction doivent se réunir ce mercredi matin pour "arrêter cette spirale infernale", explique FO, dont l’un des délégués a tenté mercredi dernier de mettre fin à ses jours. Cet agent de Villejuif avait, avant de passer à l’acte, envoyé ce texto à un collègue : "J’ai décidé de faire un exemple à Pôle emploi comme à France Télécom, […] il faut que cette fusion de merde ça s’arrête". Le secrétaire d’Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez a rejeté la comparaison entre ces deux structures.

Des négociations… fin janvier

Depuis le rapprochement ANPE-Assedic, en janvier, et la création de sites mixtes où sont regroupés l’indemnisation et l’accompagnement des chômeurs, les syndicats dénoncent une dégradation des conditions de travail et d’accueil des demandeurs d’emploi, dont le nombre bondit avec la crise. "*On n’est plus en mesure de proposer un accompagnement décent, déplore Martin Houdan, délégué FSU et membre du Conseil national Hygiène, sécurité et conditions de travail (CNHSCT). La direction annonce 94 dossiers par agent mais on est plutôt autour de 170-200* !" Il rappelle que les suicides – ratés ou non – sont "un phénomène régulier depuis la fusion", même si la direction refuse d’en communiquer les chiffres et "nie systématiquement leur lien avec le travail". *Des négociations sur les risques psychosociaux doivent s’ouvrir fin janvier. "Comme par hasard, ce sera quelques jours après la disparition annoncée du CNHSCT. C’est du pur cynisme*", relève Martin Houdan.