Nous n’avons pas pour habitude de commenter les écrits des uns ou des autres, mais nous n’avons pas non plus l’habitude de tendre la joue droite après un soufflet reçu sur la joue gauche…

Alors nous allons déroger pour rappeler à certain-es de "nos camarades syndicalistes" que chacun-e, ayant ses mandats ou raisons, a le droit de faire ou de ne pas faire grève, que chacun-e a le droit d’appeler à faire grève mais qu’il est fort "désagréable" de lire un courriel syndical dans lequel une organisation syndicale insulte les organisations syndicales appelant à une action en leurs affligeant le terme d’irresponsables… Nous ne commenterons surtout pas leurs raisons de ne pas faire grève… mais cette (basse) attaque nous oblige à poser les questions suivantes :

Sommes nous irresponsables en appelant à une journée d’action contre la réforme du collège rejetée par une énorme majorité de collègues ? Sommes nous irresponsables en appelant à une journée d’action pour l’augmentation générale des salaires de l’ensemble des fonctionnaires et pour le déblocage du point d’indice ?

Certainement pas et nous laissons juges nos lectrices et lecteurs de ce qu’ a écrit le "café pédagogique" avec qui nous ne sommes pas toujours en accord…

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/01/26012016Article635893819607551039.aspx#.VqjJemHzAYY.facebook

Concernant cette journée d’actions, nous la considérons comme réussie, même si nous aurions préféré qu’elle draina plus de monde dans la rue… Pourtant les services de police ont été étonnés par la mobilisation puisqu’ils avaient prévu la moitié de manifestants… Concernant les grévistes là encore, les chiffres très fantaisistes du rectorat nous confirment que le ministère cherche par tous les moyens à masquer l’ampleur du mécontentement grandissant dans les collèges… Mécontentement qui s’est largement amplifié suites aux diverses réunions et journées banalisées où les collègues ont enfin perçu l’ampleur du désastre annoncé et des conséquences de cette pseudo réforme des collèges… En annonçant le chiffre tout aussi fantaisiste que le rectorat de Limoges, 22 % au niveau national quand le SNES-FSU annonce plus de 50 %, le ministère avoue, lui même, sa faiblesse et ses difficultés puisque lors de la dernière grève il annonçait à peine 15 %… Pourtant notre ministre refuse toujours de rencontrer l’intersyndicale et de se remettre à la table des négociations… N’est pas Christiane Taubira qui veut et même si elle le voulait, nous doutons qu’elle puisse l’être !!
Concernant le déblocage du point d’indice et une augmentation des salaires nous attendons, sans aucune illusion, les propositions de madame la Ministre de la Fonction Publique et nous sommes déjà presque assurés que nous devrons retourner rapidement dans la rue, en espérant que cette fois nous serons beaucoup plus nombreux, car râler dans son coin est une chose, le faire ouvertement et dans la rue en est une autre…
Vous trouverez en pièce jointe les deux déclarations de la FSU lors des rassemblements de Tulle mardi dernier (éduc second degré et Fonction Publique)…