L’actualité de ces derniers jours, montre à quel point la souffrance au travail est prégnante dans de nombreux domaines.

Les mobilisations dans les secteurs pénitenciers et de la santé, sont symptomatiques d’un mal être généralisé, qui en réalité touche sans distinction l’ensemble des services publics, directement impactés par les politiques successives de restriction des moyens.

Le secteur privé en proie au syndrome de la rentabilité excessive, n’est pas en reste, loin de là !

Au-delà de la souffrance des personnels liée entre autres, à leurs dramatiques conditions de travail ou au manque de reconnaissance de leur investissement, il y a malheureusement « in fine » l’insoutenable réalité de la maltraitance sociale généralisée.

A part quelques « bien nés », personne n’y échappe : jeunes, vieux, élèves, étudiants, malades, travailleurs, chômeurs, consommateurs, justiciables, incarcérés…A chacun SA (ses)souffrance(s) !

Rien d’étonnant, à ce que sporadiquement, quelques secteurs soient en ébullition ou que spontanément, naissent des « nébuleuses contestataires » (Nuit Debout, groupes Colère…) qui se dissipent en général, aussi rapidement qu’elles se sont créées.
Globalement les gouvernements s’en sortent assez bien dans la gestion des crises en s’appuyant ou créant les divisions syndicales, en profitant aussi de la faiblesse des oppositions politiques et sociales ou en distribuant de-ci, de-là « des miettes » pour contenter les plus énervés et le tour est joué !

L’infléchissement, voire l’arrêt des politiques d’austérité reste possible dans un pays démocratique comme le notre par la voie des urnes : encore faudrait-il ne pas les déserter !

En attendant les prochaines élections, si nous voulons gagner le changement, il va falloir « mouiller la chemise » pour faire aboutir nos revendications.

Mardi 6 février 2018, la FSU initie un mouvement dans le second degré pour contester les futures réformes à venir (Bac et Lycée). Ces réformes ne visent qu’à diminuer l’investissement dans l’éducation, elles ne règleront en rien les problèmes de nos élèves ni les nôtres, bien au contraire.

Il faut impérativement le dénoncer et cela passe obligatoirement, par une action forte avec l’implication du plus grand nombre.

La maltraitance dans l’éducation nationale doit cesser : c’est le message à faire passer mardi matin, devant les grilles du rectorat de Limoges.